Alors que l’entreprise envisageait de se séparer de 880 employés déjà plus de 2000 d’entre eux auraient manifesté leur velléités de départ… Plusieurs explications viennent expliquer cet engouement d’après le journal Libération. En premier lieu, la direction ayant été soumise à la réglementation Bâle III a voulu s’assurer de pouvoir réduire rapidement ses effectifs, c’est pourquoi elle aurait proposé des indemnités jugées conséquentes, à savoir 50 000 euros minimum. Le journal nous livre la réaction d’un des employés du back office : «Ce plan est une véritable aubaine. Normalement, avec un salaire moyen de 30 000 euros et deux ans d’ancienneté, je devrais toucher 13 000 euros brut si je quitte mon poste. Là, je touche le jackpot !»
Secondement, ce sont les conditions de travail qui sont pointés du doigt. En effet, le rythme de travail ou encore la hiérarchie pesante seraient les raisons qui expliquent le mouvement des salariés et notamment des plus jeunes comme le souligne un article du journal Les Echos : « beaucoup de candidats au départ sont jeunes et ce ne sont pas obligatoirement ceux qu’on veut voir partir ». Ces jeunes ne sont pas les premiers à se plaindre d’un « management très brutal » : cet épisode semble au contraire révéler une tendance lourde de la vie en entreprise dans nos sociétés modernes…
Vanessa Fitoussi.
Crédit photo : © myahya