Le premier d’entre eux, c’est évidemment le chiffre du chômage qui continue sa progression. Un article de l’express donne la parole à Mathieu Plane (OFCE) qui souligne : « même si la hausse du chômage est moins forte en nombre cette année qu’en 2009, elle est socialement plus grave car on ne part pas du même niveau ». Les autorités elles même ont conscience de la gravité de la situation comme en atteste le projet de contrat de génération qui vise à maintenir les séniors dans l’emploi et à encourager l’embauche des jeunes en CDI. Si ce dispositif devrait concerner plus de 500 000 personnes le prévisionniste ne se montre guère optimiste : « Ces mesures vont amortir le choc, mais ce ne sera pas suffisant pour faire baisser le chômage ».
Les jeunes sont effectivement souvent en première ligne face aux difficultés économiques et sont les plus susceptibles de se révolter n’ayant rien à perdre et tout à conquérir. C’est d’ailleurs ce qui semble se vérifier à Belfaste ou certains d’entre eux se seraient affrontés avec les force de police anti émeutes (Le M1onde). Les responsables politiques ont d’ailleurs conscience du danger comme en témoigne les déclarations du président du parlement européen, Martin Schulz, dans Le Figaro où il « met en garde contre une contagion de la colère des jeunes, grandes victimes du chômage en Europe ». L’article reprend également le message lancé par l’organisation international du travail qui exhorte à «veiller à ce que les jeunes ne restent pas prisonniers d’emplois précaires».
Vanessa Fitoussi