Derrière ce concept repose une idée simple : s’appuyer les mêmes procédés que l’on retrouve dans la nature pour une production agricole plus qualitative. Cette méthode revêt de multiples aspects, aussi divers qu’il existe d’organismes vivants ; ainsi on comprend l’importance capitale de la préservation de la biodiversité pour ce marché qui pourrait se chiffrer à plus de 1000 milliards d’euros d’ici à l’horizon 2025. De plus ce projet nécessite d’importantes synergies entre les différents acteurs : agriculteurs, chercheurs, consommateurs, industriels…
En effet, au-delà de la simple bonne intention cette démarche est d’autant plus intéressante qu’elle est économiquement viable, elle repose notamment sur une réduction des couts énergétiques : “Dans ces agro-écosystèmes, les intrants et les déchets sont minimisés, et les bénéfices environnementaux peuvent conduire à une augmentation de la quantité et de la qualité des productions, d’où des bénéfices d’ordre économique”. De par la structure du tissu productif français, notre pays possède aujourd’hui un avantage compétitif certains dans ce domaine, encore faut-il que nos décideurs prennent les décisions nécessaires pour venir soutenir les services écologiques fournit par nos agriculteurs au sein des politiques agricoles.
Mathieu Ravignan
En savoir plus :
- L’agroécologie n’est pas une approche “utopique” mais bien opérationnelle, selon le CGDD ; actu-environnement.com
- Étude sur la contribution du biomimétisme à la transition vers une économie verte en France : état des lieux, potentiel, leviers ; développement-durable.gouv.fr
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