L’accident de Fukushima de mars 2011 a rendu nécessaire de nouvelles réflexions sur la transition énergétique au Japon. Parmi les pistes envisagées, les « smart cities » promettent d’optimiser les différents flux liés à l’activité humaine dans les villes (électricité, transports, déchets). Un article du Financial Times indique que la sécurité de l’alimentation en électricité des villes doit notamment être renforcée.
En optimisant le fonctionnement du réseau électrique grâce aux smart grids, les autorités japonaises espèrent limiter les ruptures en approvisionnement sans pour autant jouer sur le facteur « production » (combien de centrales électriques, quelle technologie ?). Les smart grids permettent d’utiliser au mieux l’énergie disponible à un instant T, en permettant de lisser les pics de consommations liés à notre mode de vie (impossibilité pour certains habitants d’utiliser leur lave linge entre 19 et 21h par exemple). Cet effort de rationalisation dans la consommation d’énergie japonaise devrait permettre, à terme, de réduire la consommation sans pour autant investir dans de coûteuses nouvelles infrastructures de production.
En savoir plus :
- Au Japon, le tsunami a renforcé l’intérêt pour les villes intelligentes (smartplanet.fr, 04/12/2012
- Smart cities: Tsunami brings rethink on sustainability (Financial Times, 3/12/12)