Le modèle écologique. Au-delà des questions sur la technique de la lyophilisation et des intérêts du lobby de la viande industrielle, on peut aborder cette problématique sous l’angle de l’empreinte carbone. En effet, avec la hausse de la population mondiale le différentiel entre un kilo de bananes et un kilo de veau est éloquent, respectivement 120 grammes d’équivalent carbone contre 11,12 kilogrammes carbones.
La nutrition. Néanmoins, comme nous l’avons vu lors d’un précédent article, l’outil d’empreinte écologique présente lui-même ses limites. Toutefois, si l’homme reste un omnivore, il n’en reste pas moins qu’un rapport à de la FAO (Nations Unies) de 2006 montre l’élevage pose un défi pour l’agriculture moderne. Enfin l’étude Campbell en 2005 apporte des indications sur les conséquences alimentaires en matière de nutrition. Selon ces travaux il semblerait que manger de la viande en quantité provoque de nombreuses maladies dans les sociétés occidentales. Pourtant aujourd’hui les vitamines B12 restent indispensables pour l’être humain et celles d’origine végétale sont très peu biodisponnibles.
En savoir plus :
- Faut-il encore manger de la viande ?; Scienceshumaines.com
- Revue de presse ; Europe1.fr
Vanessa Fitoussi.
Tag : agriculture, étude, vitamine B12, code pénal, lobby
Crédit photo : ©vincent pouydesseau