Evidemment, le ministère qui concentre les plus gros effectifs de la fonction publique nationale connait des difficultés lorsqu’il s’agit de proposer une nouvelle organisation. En effet le décret du 26 janvier dernier qui institue les changements de rythme sur la semaine n’a pas manqué de faire descendre les enseignants dans la rue. Pourtant au 110 rue de grenelle on ne cesse de répéter qu’une phase de concertation s’est déjà tenue à plusieurs reprises comme en atteste le pdf en date de l’été 2011. De plus les villes disposent encore d’un délai d’adaptation comme le rappelle l’article du journal Le Monde : « le décret permet aux municipalités qui le souhaitent de repousser d’un an l’application de la réforme. Elles ont jusqu’au 31 mars pour signaler le report à l’inspection académique ».
Pourtant des résistances continuent de se faire sentir autour de ce projet, malgré la mise en place d’un fond pour aider les territoires les moins favorisés certains élus doutent de la viabilité du mécanisme. Ainsi les communes les plus rurales vont voir les frais de ramassage scolaire drastiquement augmenté, et les villes les plus pauvres vont encore voir leur frais de fonctionnement dépasser leurs prévisions. Pour Martine Aubry « L’objectif, c’est la réussite et l’émancipation de chaque enfant, d’en faire de véritables citoyens » nous révèle le journal L’Humanité. Néanmoins ces profondes modifications ne devraient pas avoir lieu avant les prochaines échéances électorales…
Vanessa Fitoussi
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