Les Etats-Unis sont l’un des rares pays développés où les théories climato-sceptiques sont vivaces dans le débat public. Cependant, la sécheresse que subit la Californie depuis trois ans pourrait changer les choses, comme l’espère l’homme d’affaires franco-marocain, Richard Attias.
Cela fait trois longues années que la Californie subit une très intense sécheresse. L’Etat le plus riche et le plus peuple des Etats-Unis se désertifie à un rythme effrené au grand dam des agriculteurs qui en sont réduits à accrocher des pancartes “Pray for rain” aux clôtures de leurs exploitations.
L’eau se fait de plus en plus rare et s’achète à prix d’or, les nappes phréatiques se vident et les rendements agricoles ne cessent de baisser. Pendant ce temps, les feux de forêt se multiplient et s’approchent des villes comme récemment à Sacramento, où des zones résidentielles ont été dévorées par les flammes.
Comme le résume l’homme d’affaires Richard Attias dans le Huffington Post, “le “Golden State” est en train de se transformer en “dust state”. Cette situation qui touche le coeur même de la Silicon Valley va-t-elle pousser les américains à ouvrir enfin les yeux en admettant la réalité du changement climatique ?
Il semblerait que oui, à en juger par les dernières déclarations du candidat républicain – historiquement climato-sceptique – pour le Sénat du Michigan, Terri Lynn Land, qui a récemment déclaré que le réchauffement climatique était “absolument” une réalité. Certes, elle ne représente pas la ligne officielle de son parti mais les choses semblent bouger chez le Grand Old Party qui, jusqu’à présent, ne cessait de bloquer les initiatives lancées par les démocrates afin de lutter contre les effets du réchauffement climatique.
Suffisant pour que les Etats-Unis montrent l’exemple et se positionnent maintenant à la pointe de ce combat ? Affaire à suivre…