Nul ne sait la voie de développement qu’empruntera l’Afrique. Nombreux sont d’ailleurs les intellectuels qui appellent le “vieux continent” à ne pas répéter les erreurs des pays dits “développés”, qui ont conduit au saccage d’une partie des ressources naturelles.
Mais les bâtisseurs du futur africain commencent à émerger, dans le sillage de la “Renaissance africaine” appelée de ses voeux par l’ex-Président de l’Afrique du Sud, Thabo Mbeki.
Parmi eux, Yoann Gandzion est un membre de la jeune garde des nouveaux entrepreneurs africains, soucieux de crédibilité et de performance, mais également d’offrir à l’Afrique l’espoir d’un développement durable.
En créant sa société d’investissement, Safe African Investment, Yoann Gandzion souhaite donc servir de passerelle entre les investisseurs et le continent africain, en mettant en avant deux spécificités : l’investissement dans les infrastructures (absolument vitales pour démocratiser l’accès à l’eau ou à l’énergie pour le plus grand nombre) et le pari fait sur la transition énergétique.
Sur ce dernier point, Y. Gandzion déclare d’ailleurs avec à propos que ” l’efficacité énergétique est loin d’être un luxe [pour l’Afrique], mais bien au contraire un passage obligé.”
Interrogé sur sa philosophie d’investissement, et au-delà des formidables opportunités financières qu’offrent actuellement les projets d’infrastructures en Afrique, Yoann Gandzion affirme qu’il souhaite “transformer les potentiels de l’Afrique en richesses réelles” et “lever les préjugés tenaces”. Une gageure…