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Ce que nous dit Le TORM du monde qui vient

La saga de science-fiction de Régine Bonnard, Le TORM, nous présente un monde futuriste dans lequel les start-ups de la Silicon Valley sont utilisées pour contrôler le monde. Un récit imaginaire ou prophétique ?

Évidemment, les deux tomes du TORM (« Initiation au Diamant », « Et De toute éternité ») sortis chez Amazon depuis le début du printemps, nous présentent un roman métaphysique, issu de l’imagination débordante et de la créativité de l’auteure.

Néanmoins, comme toujours dans ce genre littéraire très codifié, l’imaginaire permet de dénoncer des phénomènes sociétaux et les mécanismes pervers de notre société.

Dans Le Torm, La Silicon Valley est devenue une sorte de centre de rétention pour scientifiques chevronnés, dont les inventions qui pourraient profiter à l’humanité sont cachées au grand public et exploitées pour les seuls Capoux, les méchants de l’univers du TORM. Leur Chef, Creweiller est d’ailleurs le dirigeant de ces centres scientifiques. Une sorte de Steve Jobs futuriste, dont le visage sans expression est déshumanisé.

Comment ne pas voir dans cette métaphore la menace qui pèse de plus en plus sur l’humanité (et qui est au cœur de l’actualité ces dernières semaines, preuve des qualités de visionnaire de Régine Bonnard) des géants du web, qui contrôlent tout, disposent de pouvoirs illimités, au niveau individuel et collectif et ne sont confrontés qu’à de très rares contre-pouvoirs ?

Si Le TORM est un chef d’œuvre de la littérature de science-fiction, c’est précisément parce qu’il parvient à allier un imaginaire fertile qui nous transporte instantanément au cœur du Diamant, avec de profondes réflexions sur l’évolution du monde contemporain et sur la nature humaine. Bravo à son auteure !

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