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Jour du dépassement : sept mesures préconisées par le WWF pour retarder cette date fatidique

Un élévage de boeuf

 

Le lundi 29 juillet, l’Humanité a atteint le jour du dépassement, selon les calculs de Global Footprint Network. Depuis, elle vit à crédit, la Terre ne pouvant pas régénérer les nouvelles ressources dont on a besoin pour finir cette année. S’il est trop tard pour 2019, nous pouvons encore inverser la tendance pour les prochaines années. Le WWF présente 7 mesures qui permettraient de retarder l’échéance.

Depuis lundi 29 juillet, nous avons épuisé les ressources disponibles sur Terre pour cette année. En d’autres termes nous avons atteint le jour du dépassement. Dès lors nous vivons à crédit pour le reste de l’année. Le pis, c’est que chaque année cette date fatidique arrive au plus tôt dans le calendrier. En 2019, elle est arrivée deux mois plus tôt qu’il y a 20 ans, selon les calculs de Global Footprint Network. A cette allure, ce serait encore plus proche dans les années à venir. Mais nous pouvons faire quelque chose pour inverser la tendance. Le WWF propose sept comportements responsables qui sont à la portée de tous.

Consommer local et de saison

Aujourd’hui nous consommons des produits importés et généralement hors saison car cultivés dans des serres de chauffages. Cette méthode de culture génère énormément de gaz à effet de serre. A la place, nous optons pour les fruits et légumes de saison, les produits locaux et en circuit court.

Réduire sa consommation de viande et de poisson

Nous devons consommer moins de viande et de poissons (si nous en mangeons privilégions le local ainsi que la qualité) au profit des céréales. En faisant cela, nous réduisons la pollution issue de l’élevage car la production d’1 kg de viande émet de 5 à 10 fois plus de gaz à effet de serre que celle d’1 kg de céréales

Stop aux gaspillages

Selon une étude récente, chaque Français jette en moyenne 30 kg de nourriture par an dans la poubelle, dont 7 kg de produits qui n’ont même pas été déballés. Ce gaspillage coûte 100 euros par personne et par an. Nous pouvons dès maintenant n’acheter que ce qu’on est sûr de consommer. Ce gaspillage concerne également les fuites d’eau non réparées à la maison, les lave-linge et lave-vaisselle qui tournent à moitié pleins, les veilles qui restent allumées.

Mieux trier tous ses déchets

L’autre idée est de réduire nos déchets. Actuellement nous produisons 568 kg de déchets/habitant et par an, avec une part importante de déchets qui pourraient être compostés, recyclés ou évités. Nous pouvons d’abord commencer par bannir tout ce qui est plastique. Ensuite utiliser uniquement les emballages écologiques. Bref, il nous faut opter pour le mode de vie zéro déchets, ou presque.

Favoriser la seconde main

Les hommes ont tendance à acheter toujours neuf alors qu’on peut continuer d’utiliser du matériel de seconde main, surtout au niveau des vêtements, meubles, appareils électroniques. Acheter  d’occasion permet de réduire notre impact environnemental tout en faisant des économies. Il nous faut donc renforcer notre fréquentation des brocantes aux vide-greniers, en passant par les friperies, les reventes en ligne ou le reconditionné.

Penser à la réparation

S’il est bien de favoriser la seconde main, il est encore plus écologique de réparer les objets qui ne fonctionnent plus. Faire durer les objets, permet de réduire la production et donc de limiter la pollution des usines et les déchets.

Privilégier les labels environnementaux

Dernière mesure, il faut privilégier les labels environnementaux que ce soit pour l’alimentation, les vêtements, le mobilier, les cosmétiques ou les appareils électroniques.

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