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À 13 ans elle améliore l’Hyperloop d’Elon Musk

Train hyperloop

C’est une preuve de plus que le génie se retrouve à tout âge. Le génie ou du moins l’ambition. Caroline Crouchley cette adolescente de 13 ans fait sensation, et pour une bonne raison : elle propose tout simplement de changer la conception du train supersonique d’Elon Musk.

L’Hyperloop le train supersonique de demain
C’est une invention qui date de 2013 et qui a été proposée par Elon Musk, le génie milliardaire fondateur de Tesla et PayPal. Un train supersonique propulsé à l’intérieur d’un tube surélevé capable d’atteindre des vitesses folles. Ainsi selon ses promoteurs, un Los Angeles – San Francisco ne prendrait que 30 minutes à peine. Un parcours fait à plus de 1 102 km/h. Et c’est justement cette technologie qu’une adolescente, Caroline Crouchley promet de révolutionner, ou du moins améliorer. Lors d’un concours scientifique destiné à des collégiens américains – qui d’autre pour le faire – la jeune fille s’est donc attaquée à l’Hyperloop. Un projet assez simple mais ô combien utile proposant de rendre plus sûr et largement moins coûteux le train futuriste d’Elon Musk. Il faut dire qu’en plus de six années déjà, foule d’entreprises se sont succédé au chevet du projet du magnat sud-africain, tant l’initiative paraissait irréaliste. Notamment à cause de problèmes de sécurité compréhensibles au vu de la structure à la fois imposante et bancale de l’innovation.
Un concept totalement repensé
Ainsi l’adolescente lors de son concours a proposé une refonte entière du projet, repensant de ce fait complètement l’Hyperloop. Si selon son cheminement de pensée le nouveau prototype perdrait en vitesse il y gagnerait en sécurité, tout en permettant de conserver les infrastructures actuelles. Bref comment faire d’une pierre deux coups et à moindre coût qui plus est. Sa solution se baserait donc sur des navettes magnétiques plaçaient dans des tubes à côté des trains actuels. Navettes magnétiques qui permettraient par simple principe de magnétisme de “tracter” les anciennes infrastructures. De quoi bénéficier d’un gain de vitesse considérable sans pour autant entamer la sécurité des passagers. Un concept plus que malin d’autant plus, et c’est là son principal attrait, qu’il irait de pair avec le paysage ferroviaire actuel. Non seulement les trains survivraient à cette innovation mais en plus le concept bénéficierait d’énergies renouvelables diverses. En somme un projet aussi écologique qu’ingénieux.
Un Hyperloop à “seulement” 1000 km/h
Si la démarche reste théorique, les vitesses promises elles, se verraient plus réalistes que l’Hyperloop d’Elon Musk. De cette façon le train pourrait avoisiner des vitesses de pointe se situant aux alentours de 1000 km/h. Si sur le papier ces chiffres et ces exposés peuvent surprendre, quelques entreprises se sont déjà lancées dans le développement de prototypes. Ainsi on apprendra sur Capital.fr que HTT (Hyperloop Transportation Technologies), une entreprise française vient déjà de boucler le premier essai de son projet, pour un vrai premier test de son train à l’aube de 2020. Un engin qui lui aussi pourrait atteindre des vitesses folles, pratiquement le double d’un TGV pour réaliser un Toulouse/Paris en moins de 40 minutes. Et ce n’est pas fini puisqu’en Inde, plusieurs firmes se prêtent déjà aux pronostics et estiment qu’un Hyperloop pourrait voir le jour d’ici 2029. Hyperloop reliant Mumbai à Pune en à peine moins de 30 minutes de trajet.
S’il faudra attendre encore pour voir l’idée de la jeune fille se matérialiser, elle dispose d’un mérite certain à concilier innovation et réalisme. Un mérite certain aussi à créer à travers le prisme de telles innovations, une transition lente et durable, ne mettant pas en porte-à-faux les acteurs majeurs du secteur. Chose que l’Hyperloop d’Elon Musk était sur le point de faire, d’où un projet théorique jugé d’irréaliste. Une belle façon quoiqu’il en soit de relancer une idée qui semble au point mort depuis presque 6 ans déjà, date de son annonce.

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