L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) vient de publier un rapport dans lequel elle indique la pollution engendrée et les gaz à effet de serre engendrés par notre production énergétique se sont stabilisés en 2019. Bien que porteurs d’espoir, ces résultats ne masquent la réalité où, avec 33 milliards de tonnes de CO2 émises l’an passé, cela reste le total le plus élevé avec l’année 2018. Le besoin de trouver des sources d’énergies alternatives devient donc urgent. Alors que les parts de l’hydraulique, de l’éolien et du solaire augmentent dans nos productions électriques, certains chercheurs espèrent bientôt ajouter la pluie à cette liste d’énergies propres. En effet, selon une récente découverte, les précipitations pourraient devenir une source d’énergie importante dans les années à venir…
La pluie, une énergie plus puissante qu’il n’y paraît
Des chercheurs américains, issus de l’Université du Nebraska à Lincoln, ont réussi a généré de l’électricité à l’aide de gouttes d’eau. En utilisant un processus relativement complexe, qui se base sur les principes de la triboélectricité, les scientifiques ont pu créer et stocker de l’électricité. En résumé, le contact d’une goutte d’eau avec une autre surface provoque une réaction électrostatique. Ensuite, le glissement de la goutte le long de la surface produit lui aussi un faible courant électrique qu’il est maintenant possible d’exploiter. Un processus très puissant, puisque d’après les conclusions des tests effectués, une seule goutte de pluie produit un courant de 140V et permettrait d’allumer 100 LED.
Ces travaux sont le fruit d’un travail qui fait suite à plusieurs projets visant à produire de l’énergie avec cette technique. En effet, par le passé, plusieurs études avaient déjà réussi à créer de l’électricité avec de la pluie. Mais les résultats ne produisaient pas assez d’énergie. Cette dernière étude semble toutefois augurer des perspectives très positives pour la démocratisation de cette technologie. En effet, l’équipe à l’origine de ces dernières avancées espère produire un prototype utilisable d’ici cinq ans.
Si ce projet venait à voir le jour, il deviendrait probablement une source d’énergie majeure dans les décennies à venir…