La fonte des glaces, engendrée par le réchauffement de la planète, va provoquer un drame : l’extinction des ours blancs. Cette prévision dramatique provient d’une étude scientifique récente. Cette dernière met en avant la comparaison de la capacité de survie des ours par rapport à l’intensité de la fonte des glaces.
Ours polaires : disparition programmée ?
L’horizon 2100 n’est pas réjouissant pour la faune, loin de là. Au rayon des prévisions négatives, des scientifiques se sont attardés sur l’extinction de l’ours polaire, véritable emblème de notre planète Terre. Si on se fit à une récente étude apparue dans Nature Climate Change, quasiment la totalité des ours blancs, ou ours polaires, aura été éradiquée par les terribles conséquences du réchauffement de la Terre.
Ainsi, si aucune action n’est faite afin d’ici là de diminuer la température sur la Terre, et que le thermomètre moyen prend 3,3 degrés d’ici 2020, les prédateurs du pôle Nord vont être confrontés à un grand manque de nourriture. Effectivement, à cause de la fonte des glaces, la banquise voit sa superficie fortement diminuer. Ainsi, cela va engendrer la migration des phoques, voire même la disparition de cet espèce. Or, les phoques sont les proies prioritaires des ours blancs. Ainsi, ils vont tout simplement finir par mourir de faim ou être exterminés par l’homme avant puisque depuis des années, les ours s’aventurent dans des endroits habités. Leur but commun est de dénicher à manger, ce qui peut évidemment mettre en danger les humains. C’est pourquoi certains experts recommandent malheureusement d’abattre les ours au lieu de les laisser mourir de faim.
Un habitat menacé
Actuellement, les analyses des capacités de survie moyenne des différentes sous-populations d’ours polaires ne sont pas bonnes. C’est pourquoi le directeur scientifique de l’organisation Polar Bears International et ses collaborateurs mettent en garde le monde face à cette disparition programmée. Lors de leurs études, les scientifiques ont effectué une comparaison du nombre de jours à la suite de fonte des glaces en Arctique, tous les étés, au nombre de jours de jeûne que peut effectuer un ours blanc (tout en prenant en compte la taille des ours recensés). Ces espèces, surtout les femelles avec progéniture, peuvent jeûner sur une très longue durée pour survivre aux chaleurs de l’été.
Les experts se sont intéressés à des animaux venant de la totalité du pôle nord. Cela concerne notamment les territoires du Groenland, des Îles de la Reine Elisabeth au Canada, l’Alaska, la Sibérie mais l’archipel du Svalbard. Ainsi, ils se sont notamment aperçus qu’un ours mâle de la baie de Hudson (dont le poids est de vingt pourcents en dessous du poids moyen), pouvait faire face à 125 jours de jeûne. Or, l’étendue actuelle de la fonte des glaces le forcerait à en faire 200. C’est pourquoi les scientifiques affirment malheureusement que la diminution de la reproduction et la dégradation de la survie vont menacer grandement la persistance de quasiment la totalité des sous-populations d’ours blancs d’ici 2100. À l’heure actuelle, l’ours polaire n’est pas présent sur la liste rouge (concoctée par l’Union internationale de protection de la nature) des espèces en danger de disparition. L’an dernier, l’Organisation non gouvernementale WWF affirmait que la population d’ours blancs à travers le globe était située entre 22 000 et 31 000 individus. Si les scientifiques ont visé juste, le statut « vulnérable » de l’espèce pourrait malheureusement bientôt évoluer.
Existe-t-il des solutions ?
Face à cette disparition programmée, il y a des solutions à mettre en place. Tout d’abord, il faut réduire les émissions à effets de serre. Cela pourrait permettre de sauver beaucoup d’ours polaires. Si ce travail de sauvegarde de l’environnement va encore plus loin, énormément d’ours pourraient être sauvés.
Aujourd’hui, il y a près de 25 000 ours polaires à travers la planète. Un des phénomènes récents observés est que ces derniers partent loin de leur territoire afin de dénicher à manger. Selon des experts toutefois, l’ours serait en train de s’adapter au contexte actuel. Suffisant pour que l’espèce survive ?