Un énorme trou (avec une profondeur d’environ 50 mètres), s’est formé récemment en Sibérie, dans la toundra arctique. Ce dernier serait le 17e cratère de ce type déniché en Sibérie. Point important : il est aussi le plus gros. Il y a six ans, un phénomène du même genre s’est déroulé au nord-ouest de la Russie. La fréquence plus soutenue des étés extrêmement chauds laisse penser que les perturbations climatiques sont une cause de la conception de ces trous.
D’après les chercheurs, l’explication de la formation de ces cratères uniques au monde se situerait au niveau de la libération d’une poche de méthane piégée sous terre. À cause du réchauffement climatique, le permafrost (aussi nommé pergélisol) cède avec la pression, ce qui offre la possibilité à la bulle d’emprunter une route jusqu’à la surface.
Les poches de méthanes et les cratères sont nombreux dans cette zone
L’éclatement de la poche de gaz de ce gigantesque trou a été soudain. Le média The Siberian Times a pu constater les dégâts en découvrant l’immense cratère et les différentes matières ayant été projetées.
D’ailleurs, même si les poches de méthane sont nombreuses sur les terres gelées du nord de la Russie, les mystères de ce phénomène sont loin d’avoir été tous percés. Pour cela, il faut plus d’études par rapport à ces cratères afin de parfaitement analyser et comprendre ce qui se passe réellement.
Effectivement, jusqu’à désormais, peu de recherches ont été faites par rapport à l’impact des changements climatiques sur ces poches alors que c’est pourtant le 17ème trou de ce type observé.
La libération des poches de méthane : un souci majeur
Il faut savoir que la libération de gaz causée par ces poches est un véritable souci car l’effet de serre dû à l’émanation de méthane est semblable à 84 fois celui provenant du dioxyde de carbone. Ainsi, la quantité de méthane libérée de cette façon aura certainement des effets sur notre atmosphère. En outre, l’effondrement causé par ce genre de cratères peut aussi dégrader les infrastructures présentes aux alentours.
Via le réchauffement climatique, les bases du pergélisol se fragilisent au fil du temps et deviennent beaucoup plus instables, ce qui peut former des fissures dans le sol, engendrant ainsi de plus en plus de poches de méthane à exploser. En plus, la zone du nord-ouest de la Russie en est beaucoup dotée. Il faut aussi prendre en compte que ces émanations pourraient libérer plusieurs anciennes maladies, demeurant sous terre depuis une éternité.
Une menace pour la Terre ?
On pense que de plus en plus de ces structures apparaissent à cause du réchauffement climatique, avec la survenue de températures beaucoup plus chaudes engendrant par conséquent un dégel plus rapide du pergélisol. Le phénomène est donc la cause de la libération de davantage de méthane, avec les dangers que cela implique puisque ce gaz est beaucoup plus puissant en potentiel de réchauffement global comparé au dioxyde de carbone.
Les habitants de cette zone de la Sibérie ne rapportent quant à eux aucun bruit et aucune survenue de flammes ou de fumées pendant la formation géologique, d’autant plus que le changement en lac se fait très vite. D’ailleurs, ces derniers sont difficilement détectables par rapport à ceux présents en Arctique.
En tout cas, les scientifiques ont peur des conséquences de la libération des réserves de gaz. Par exemple, cela permettrait (comme dit un peu plus haut) la fuite de virus dans les eaux et le sol, engendrant la survenue de vieilles épidémies, qu’il serait évidemment très compliqué de contrôler.