Les milieux agricoles et alimentaires sont déjà grandement touchés par le réchauffement de la planète, et cela ne va pas s’arranger au fil des années, voire même des décennies. Ainsi, il sera nécessaire de dénicher la meilleure façon de produire malgré le réchauffement de la planète mais aussi parallèlement, diminuer le plus possible ce réchauffement à travers la production et la distribution. L’agriculture est également une option puisqu’elle peut stopper le réchauffement de la Terre mais également la refroidir en mettant de façon massive du carbone de l’atmosphère dans et sur les terres !
Avant d’aborder le sujet de l’agriculture, il est nécessaire de savoir à quel point la végétation a une fonction essentielle de régulation du climat sur la Terre. Le centre de recherche Goddard géré par la Nasa a conçu une superbe vidéo illustrant parfaitement ce phénomène, en dévoilant la concentration de CO2 présent dans l’atmosphère jour après jour, et cela pour les différentes zones de la planète. Afin de l’illustrer, plus le gaz carbonique est présent, plus la couleur va du jaune au rouge.
Des taux de gaz à effet de serre changeants en fonction des saisons
Si on prend le début de l’année en janvier, on peut voir de manière extrêmement graphique les conséquences de l’industrialisation sur les continents européens et américains (notamment l’Amérique du Nord), sans oublier la Chine : les émissions sont conséquentes, et ces gaz nocifs prolifèrent dans la totalité de l’hémisphère nord en fonction des vents dominants (les vents soufflant le plus souvent pour des lieux donnés).
Les émissions sont de plus en plus conséquentes jusqu’au début du printemps où elles atteignent un pic : la Terre est alors extrêmement polluée et par conséquent le réchauffement de la planète se retrouve à son apogée.
Dès le mois de juin : un véritable miracle !
Quand l’été arrive, la végétation abondante de l’hémisphère nord capture le carbone de l’atmosphère, permettant un décroissement léger et rapide du CO2 (gaz carbonique). Néanmoins, les usines poursuivent leur pollution effrénée. Or, la nature reste la plus forte à cet instant-là !
Une fois l’été terminée, lors des mois d’août et de septembre, les pourcentages deviennent plus acceptables. Grâce aux plantes et aux arbres, nous respirons un peu mieux, même si les incendies de forêts se déclenchent à un rythme soutenu !
Dans l’hémisphère nord, la nature se repose
Puis, avec l’automne, les usines usent de beaucoup d’efforts et la population mondiale se chauffe de plus en plus. Ainsi, aux mois d’octobre et de novembre la situation devient une nouvelle fois catastrophique … et, comme tous les ans, la Terre se retrouve asphyxiée durant les périodes de fêtes de fin d’année !
Si on effectue une comparaison entre le 27 juillet et le 27 décembre par rapport aux taux de gaz à effet de serre, la différence est conséquente. Ainsi, on peut vraiment remercier la nature et la végétation ! Signalons aussi que la concentration beaucoup plus conséquente de la population et de l’industrie dans l’hémisphère nord fait que cette zone du globe soit nettement plus novice que le sud de la Terre !
Face aux milliards de tonnes de CO2 en trop, la planète est de plus en plus vulnérable. On doit pouvoir agir ! Ainsi, il faut agir le plus rapidement possible autant individuellement que collectivement. Parmi les solutions envisageables, il y a évidemment de nouvelles formes d’agricultures comme l’agroécologie, les cultures verticales, une gestion performante des déchets et de la consommation énergétique ou encore l’automatisation et le big data appliqués à l’agriculture.