Au début du mois de février de cette année, à la fin de ce même mois et au début du mois de mars : voici trois moments où le sable du désert du Sahara est venu jusqu’à nous. Découvrons d’où vient le phénomène et ses possibles effets.
Un ciel fait de jaune ou d’orange
Depuis plusieurs semaines, les nuages de sable venant du Sahara se multiplient et amènent avec eux de la poussière se mettant notamment sur les véhicules. Or, les trois évènements survenus en seulement quelques semaines ne sont pas suffisants à dégager une véritable tendance. L’unique aspect dont le Centre national de recherches météorologiques de Météo France est sûr, c’est que les conditions liées à l’hiver augmentent les chances que ce genre d’événements surviennent dans le pays.
Ces nuages se forment par la rencontre de deux phénomènes naturels. Premièrement, il y a la conception de poussières de sable s’effectuant juste au-dessus du désert du Sahara. Puis, ces poussières sont amenées jusqu’au continent européen. La plupart du temps, on parle vulgairement de sable du Sahara. Dans les faits, ce sont des particules beaucoup plus petites que le sable, des poussières conçues en surface quand le souffle du vent est assez puissant au-dessus du désert. Ces dernières sont aisément et rapidement transportées par ces mêmes vents jusque dans l’atmosphère. Toutefois, il faut par la suite des conditions météo spécifiques afin qu’elles soient amenées en direction de l’océan Atlantique ou de la mer Méditerranée quelquefois jusqu’à la France, voire même encore plus au nord du continent. Le phénomène a notamment eu lieu début février, jusqu’en … Norvège !
Durant leur long voyage, les poussières provenant du sable du désert peuvent avoir affaire à des zones de turbulence. Dans ce cas-là, elles sont amenées au sol par les précipitations. Dans le cas contraire, elles terminent par se déposer naturellement. Plus le panache de sable est éloigné de sa zone de conception, plus sa perte en intensité est conséquente.
Nuages du Sahara : prévention et risques
La remontée de poussières de sable du Sahara peut avoir une multitude d’effets. Tout d’abord, cela agit sur la météo. En effet, la présence d’aérosols – peu importe la provenance – dans l’atmosphère interfère avec le mécanisme d’apparition de petites gouttes d’eau dans les nuages. Autre conséquence : la conception d’énergie. Effectivement, les particules contribuent à la diffusion du rayonnement du soleil et les fabrications photovoltaïques peuvent par conséquent être touchées.
Quels sont les dangers par rapport à la santé ? Les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air offrent des précisions concernant les risques pour la santé de ces nuages de poussière. Le taux de particules fines qu’ils possèdent n’est effectivement pas toujours négligeable. On y déniche des éléments tels que par exemple le pollen, des moisissures, des sulfates, du phosphore, du fer, du carbone ou encore du sodium. Cela vient en règle générale s’intégrer à d’autres types de pollutions.
Des particules radioactives dans ces nuages de sable ?
Dans ce sable venant du désert Sahara, on trouve aussi des particules radioactives. Afin d’être précis, il s’agit du césium 137. Ce dernier est celui qui a été conçu dans les années 1960, par une multitude d’essais nucléaires effectués par la France dans cette zone désertique du continent africain. Or, le césium 137 est un élément radioactif produisant des rayonnements gamma pénétrants qu’on ne trouve pas dans l’environnement.
Néanmoins, il n’y a aucun souci à se faire à ce niveau-là puisque les taux de césium 137 dénichées en France, fin février notamment, demeurent extrêmement faibles.