Le concept par rapport à l’environnement prend réellement sens sur le continent africain dans les années 1990. On parle surtout de ce sujet lors de l’évènement « sommet de la terre » s’étant déroulé dans la mégalopole Rio de Janeiro. De portée internationale, cet évènement a mis en avant des interrogations écologiques par rapport aux politiques de développement. Sur le continent africain, l’optimisation de la protection de la nature a été durablement marquée ces dernières années par la vulnérabilité de l’Afrique face aux conséquences du bouleversement du climat.
La vision moderne de la protection de la nature sur le continent africain n’est pas très loin de celle qui est présente dans le reste du monde. L’idée du concept « environnement » a rapidement changé en Afrique, en se tournant au fil des années vers les enjeux climatiques actuels. Les exigences du passé se sont révélées optimisées par différentes obligations. En Afrique, la protection de la nature engendre des approches, des acteurs, et des moyens semblables à ceux présents en Occident ou sur le continent asiatique.
Il n’y a rien qui est laissé de côté : écotourisme, économie circulaire, agroécologie, économie verte, efficacité énergétique ou encore énergies vertes. De nos jours, la protection de l’environnement sur le continent africain intègre autant les aspects de diversité biologique, de conservation de la ressource naturelle, que les options de diminution du réchauffement et d’adaptation au bouleversement climatique.
Combat face aux bouleversements climatiques
L’atténuation et l’adaptation au changement climatique font ainsi partie des dernières approches développées dans le cadre de la protection de l’environnement à travers le monde. Le réchauffement climatique étant un phénomène aux conséquences globales, les dirigeants du monde ont compris la nécessité d’agir ensemble. C’est tout le sens à donner à la conférence des Parties (COP) à la Convention de l’ONU (Organisation des Nations unie) sur le climat, lancée en 1995 à Berlin en Allemagne.
La COP21 de 2015 invite ses membres signataires à la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique. Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à atteindre. Cet engagement chiffré passe par une série de mesures et d’engagements politiques, révisés et actualisés à l’occasion des réunions annuelles des pays signataires de la convention sur le climat, qui ont atteint l’effectif de 197 pays en 2018.
Dans ce combat, l’Afrique est gravement touchée
À part la sauvegarde des forêts (essentiellement la forêt du bassin du Congo, second massif forestier à l’international après la gigantesque et indispensable forêt d’Amazonie) dans un but de régulation du climat, le continent africain doit faire face au bouleversement du climat et aux nombreuses catastrophes naturelles, et cela même si les solutions financières s’avèrent être restreintes. Fait essentiellement de pays en voie de développement, le continent est également le premier touché par le dérèglement du climat, essentiellement à cause de l’accroissement du stress hydrique au nord et au sud du continent africain.
Néanmoins, d’autres conséquences touchent grandement l’Afrique. Dans un rapport apparu en janvier de l’année dernière, la célèbre ONG Germanwatch dévoile que les pays que sont le Mozambique, le Zimbabwe, le Malawi, le Soudan du Sud ainsi que le Niger sont dans les dix pays du monde les plus touchés par le bouleversement du climat. Selon une source identique, le Mozambique perdrait près de 362 millions d’euros chaque année à cause des crues engendrées par les cyclones. Touché fortement par le terrible cyclone Idai il y a deux ans, le Zimbabwe a effectué une estimation de la facture par rapport aux dégâts d’environ 900 millions d’euros.
Le combat de la biodiversité
La sauvegarde de la biodiversité se révèle être une des évolutions les plus récentes par rapport à la protection de la nature sur le continent africain.
L’urgence de préservation de la biodiversité a surtout été optimisée sur le continent comme sur les autres, par l’apparition il y a deux ans du rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques, rédigé par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques.