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Le monde se dirige vers un terrifiant réchauffement de +2,7°C

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L’ONU est extrêmement inquiète. En septembre, la célèbre organisation a dévoilé un rapport définissant les engagements et promesses de 191 pays. Dans ce dernier, on apprend malheureusement que le monde va tout droit vers vers un réchauffement terrible de +2,7 degrés.

Objectif loin d’être rempli

Le chiffre avancé de + 2,7 degrés est extrêmement inquiétant puisque lors de l’Accord de Paris, l’objectif fixé était de + 1,5 degrés. Pour le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Antonio Guterres, on pourra évaluer les résultats par rapport à cet objectif en considérant le nombre de décès et de moyens de subsistance perdus.

Par rapport à l’Accord de Paris, tous les pays avaient pour but de revoir, avec comme date butoir la fin de l’année dernière, leur contribution au niveau international. Néanmoins, à la fin du mois de juillet, il n’y a que 113 pays produisant moins de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre (49 % exactement) qui avaient effectué un dépôt de leurs promesses et engagements revus et optimisés.

Si on prend en compte uniquement ces promesses, qui correspondent à 113 pays, dont les USA et l’Union Européenne, les gaz à effet de serre diminueraient de 12 % d’ici neuf ans (en 2030) en comparaison à 2010. Ainsi, cela représente une petite lueur d’espoir. Or, le tableau reste globalement sombre. Désormais, les espoirs sont tournés vers la COP26, évènement mondial qui aura lieu du 1ᵉʳ au 12 novembre 2021 dans la capitale écossaise Glasgow.

Réchauffement de + 2,7 degrés : il faut agir le plus rapidement possible !

Lors d’un sommet virtuel avec neuf autres dirigeants, le président des USA Joe Biden a déclaré qu’il fallait agir le plus rapidement possible. Il en a appelé aux pays qui n’ont encore rien fait et qui, selon lui, doivent afficher la plus grande ambition possible.

Évidemment, les regards sont tournés vers la Chine, qui émet plus d’un quart des émissions internationales de dioxyde de carbone. Ainsi, le président Xi Jinping a dévoilé il y a un an avoir comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici un peu moins de 40 ans (2060 exactement). Autre objectif affiché : un pic d’émissions « autour de 2030 », mais sans pour autant revoir sa NDC (contributions déterminées au niveau national).

L’Organisation des Nations Unies a récemment dévoilé un rapport disant que restreindre le réchauffement international à 1,5 degré n’était pas possible sans une baisse instantanée et conséquente des émissions de gaz à effet de serre.

La Chine conçoit un quart des émissions de dioxyde de carbone

Dans cette situation, la COP26 doit être un événement utile et à la portée internationale. Le succès doit obligatoirement être au rendez-vous. Les États doivent négocier sans être seulement poussés par le souhait de protection de leur intérêt personnel mais également par le but d’avoir un rôle dans le bien-être de la Terre et à sa survie.

Tandis qu’une dernière évaluation sera effectuée d’ici la fin du mois d’octobre, la célèbre organisation souhaite aussi que de nouvelles promesses soient passées. Sans l’action de la totalité des pays, et essentiellement des plus grandes puissances et économies, les efforts entreprises ne seront qu’une goutte dans l’océan.

Outre la Chine, la totalité du G20 est dans le viseur des défenseurs du climat. Ces derniers doivent absolument être à la hauteur en traitant cette crise internationale comme une véritable et en tant que l’enjeu majeur du 21ème siècle.

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