Il ne faut pas attendre la fin de la pandémie. Ce sont les dires d’un éditorial alarmiste publié dans environ cent revues de santé de renom. Cette dernière somme les dirigeants internationaux à s’occuper des « dommages terribles pour la santé humaine » engendrés par le bouleversement du climat.
La réponse face à la crise environnementale doit être plus percutante
La crise par rapport à l’environnement demande une réponse urgente et plus percutante semblable à celle apportée contre le Coronavirus. Voici des phrases percutantes de cet éditorial paru en septembre dans environ 200 revues de santé à l’international.
Tandis que le Congrès mondial pour la Nature s’est déroulé dans la ville de Marseille, cet écrit présent dans bon nombre de revues réputées comme le New England Journal of Medicine, The Lancet ou le Bristih Medical Journal, affirme que si les objectifs de diminution des émissions et de sauvegarde de la biodiversité sont positifs, ils sont malheureusement insuffisants. Ainsi, ils doivent être optimisés avec des plans pertinents et réalisables à court et à long terme.
Les auteurs de cet écrit disent qu’il est nécessaire que les gouvernements et les autres dirigeants agissent le plus rapidement et cela dès cette année, 2021 devant représenter le moment où la planète prendra la bonne direction. L’instant de la publication n’a pas été choisi au hasard. Effectivement, cette dernière a été diffusée une semaine avant l’Assemblée générale des Nations unies du 14 septembre et surtout en vue de la conférence sur le climat (la fameuse COP26) qui aura lieu cette année dans un cadre superbe en Écosse, dans la ville de Glasgow.
Les gouvernements doivent changer les sociétés
Depuis des dizaines et des dizaines d’années, les experts de la santé et des écrits spécialisés tirent la sonnette d’alarme face aux lourdes conséquences du bouleversement climatique et de la démolition de l’environnement sur la santé humaine. L’écrit rappelle également la fonction essentielle des gouvernements qui se doivent de changer nos sociétés et leur structure économique afin de répondre à l’enjeu climatique. Cela peut se faire de différentes manières, par exemple en optimisant les moyens de transport, la production et la distribution de nourriture ou les systèmes de santé vieillissants.
Si on se fie aux auteurs de ce fameux article, ce genre de politiques nécessiteraient des investissements colossaux, mais obligatoires. Ces derniers engendreraient des résultats positifs sur la santé humaine et l’économie, avec une multiplication des emplois qualitatifs, une diminution de la pollution de l’atmosphère, une hausse de l’activité physique ou encore une optimisation du logement et de l’alimentation.
Les pays riches doivent agir beaucoup plus rapidement
Les experts de la santé ont été en première ligne de la crise du Coronavirus et ils s’unissent pour dire que si l’on va au-delà du plafond de + 1,5 degré et que l’on baisse les bras face à la destruction de l’environnement, la crise à venir sera nettement plus meurtrière. Les pays les plus riches doivent mener des actions plus efficaces et plus rapides. Ces nations ont aussi un devoir de soutien envers les pays plus pauvres et déjà fortement touchés par l’augmentation des températures.
Températures caniculaires, manque d’eau, multiplication des catastrophes naturelles, pollution … Les conséquences du bouleversement du climat ont des effets mortels sur la santé et sont d’autant plus graves qu’ils concernent tout d’abord les individus faibles, fragiles et vivant dans un contexte précaire.