Une résolution historique a été adoptée par les Nations Unies début mars de cette année : cette dernière est un lancement officiel des négociations sur un traité permettant de restreindre le plus possible la pollution plastique à l’échelle du globe. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur ce projet de traité international pour combattre les méfaits du plastique sur l’environnement.
Pollution plastique : un traité historique afin de combattre le phénomène
La directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement, nommée Inger Andersen, affirme que cette résolution est unique et essentielle. Elle est tout simplement l’accord multilatéral majeur sur l’environnement depuis l’Accord de Paris. Le ministre norvégien de l’Environnement, nommé Espen Barthe Eide, a pour sa part assuré que cette résolution était historique. Le rôle de ce dernier a été de présider l’assemblée.
Il faut savoir que la conclusion de ce fameux traité pourrait avoir lieu en 2024. Quand il y a adoption de ce genre de résolution, le traité n’est pas finalisé pour autant. En effet, les différents États membres doivent encore procéder à une négociation du contenu. Néanmoins, on connaît déjà la portée de l’accord dans les lignes principales. L’UNEP (Union nationale des entreprises du paysage) dévoilait il y a peu les éléments et contours majeurs des propositions qui seront étudiés pendant les négociations.
Quelles sont les solutions ?
Différentes solutions sont exposées dans ce traité historique. Tout d’abord, il y a les sources du plastique qui sont concernées. Il faut se pencher sur les causes et les conséquences de la pollution liée au plastique. Cela vaut pour la totalité du cycle de vie du plastique, de la conception à la suppression et à la diminution des fuites de plastique au niveau de l’écosystème international. Grâce à ce traité, des règles vont être appliquées à partir de la conception même du plastique (qui demande des éléments comme le pétrole ou encore du gaz) jusqu’à l’étape de recyclage.
Dans les négociations, les différents États membres devront aussi se pencher sur les genres de plastiques et des additifs présents. La finalité est d’optimiser l’économie circulaire des plastiques. Cela vaut pour la totalité des familles de plastique : bouteilles dans l’océan ou encore microplastiques présents dans les sols et dans la chaîne alimentaire.
Ce fameux traité va être « juridiquement contraignant ». Par conséquent, différentes mesures contraignantes avec des sanctions et des mesures encouragées accompagnées de bénéfices sont envisagées. Des systèmes de surveillance (rapports, comités…) offrent quant à eux la possibilité d’analyser les avancées effectuées. Évidemment, chaque pays n’aura pas des buts identiques. C’est pourquoi le traité se matérialise par des plans au niveau national.
Des buts internationaux avec des sanctions financières, mais également des mesures incitatives dont la finalité est le respect des objectifs concernant chaque pays membre. Le traité se focalise sur la conception d’un environnement favorable où chacun devra se mettre d’accord. Une des finalités majeures de l’accord est d’aboutir à un environnement permettant l’émergence d’une nouvelle économie des plastiques, plus respectueuse de l’environnement. Cette dernière doit répondre à la totalité des objectifs environnementaux et sociaux.
Quel est l’horizon pour le traité ?
Par rapport à la date d’entrée en vigueur du traité, il faut savoir que la signature du traité devrait survenir d’ici deux ans. La phase des négociations quant à elle est envisagée le second semestre de cette année. Une chose est certaine : il faut agir le plus rapidement possible pour l’environnement car la planète ne peut tout simplement pas attendre ! Afin de protéger efficacement l’environnement, il est nécessaire de parfaitement le protéger.
Le récent rapport du GIEC est alarmiste ! C’est pourquoi ce traité est essentiel même si seul, il ne suffira évidemment pas.