La disparition progressive de la banquise optimise le phénomène d’augmentation des températures de l’atmosphère, essentiellement des mers et océans. Le bouleversement du climat a été nourri par les activités liées à l’homme durant le développement industriel du 20ème siècle et cela continue. Néanmoins, la hausse des températures ne vient pas seulement de l’émission des gaz à effet de serre émis par l’être humain.
L’impact de deux phénomènes physiques indépendants
Deux phénomènes sont en train de limiter les efforts actuels et futurs par rapport au climat : la disparition de la banquise et des glaciers et le dégel de ce qu’on appelle le « permafrost ». Il s’agit d’un sol sous la surface de la planète qui a été continuellement gelé durant au minimum deux années consécutives et, dans la majorité des situations, pendant des centaines ou des milliers d’années.
Pour la fonte de la banquise et des glaciers, la diminution des zones glacées et enneigées impacte la réflexion des rayons du soleil et engendre une augmentation des températures de l’atmosphère, essentiellement des mers et océans. Par rapport au dégel des terres, nommé donc le permafrost, gelées jusqu’à maintenant depuis des siècles, il émet de forts taux de méthane. Un gaz dont les effets de serre sont malheureusement plus conséquents que ceux du dioxyde de carbone.
Les effets des activités liées à l’homme sont désormais marginaux
Une chose est sûre : il y a péril en la demeure. L’être humain et sa survie sont en danger et on peut désormais dire que cet enfer est quasiment irréversible. On le voit malheureusement avec le jour de dépassement de la planète qui ne cesse d’arriver plus tôt chaque année, à part l’année d’apparition du Coronavirus où les émissions de CO2 avaient été limitées. Ainsi, cela prouve qu’il est encore temps d’agir !
Le COC, une commission internationale sur la gouvernance des dangers en lien avec le dépassement climatique a été conçue pour penser à des solutions – différentes de celle du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) – permettant de sauvegarder le climat d’une dérive catastrophique. La finalité est de mettre en place diverses options techniques à grande échelle offrant la possibilité de procéder à un changement « forcé » du climat !
Parmi les solutions retenues, on note la suppression du dioxyde de carbone de l’atmosphère et la géo-ingénierie solaire, une méthode dont le but est de procéder à un renvoi dans l’espace un certain pourcentage du rayonnement entrant du soleil. Même si ces différentes options ne sont pas inconnues, le COC affirme qu’il faut mieux les analyser et les approfondir afin de les mettre en place sur une grande échelle.
Envoi de soufre dans la haute atmosphère
Cette fameuse commission internationale sur le climat créée le 17 mai 2022 a donc pour finalité de représenter une alternative face à l’incapacité des dirigeants actuels de prendre les décisions qui s’imposent. Le but est ici d’apprendre de ne plus subir le mais de le contrôler. Le captage du carbone et la géo-ingénierie solaire ne sont pas les seules solutions proposées.
En effet, une des options proposées est l’envoi de particules de soufre dans la haute atmosphère, de façon continuelle. En supprimant des rayons de la lumière solaire, ces particules permettent de diminuer le thermomètre international. Or, cette solution semble peu pertinente. En effet, les experts ont pointé du doigt les conséquences d’une telle technologie sur le climat (moussons perturbées, diminution locale des précipitations, pollution de l’atmosphère à cause de la redescente de ces particules). Autre point faible de cette solution : la possibilité d’un terrible effet boomerang en cas d’arrêt de ces opérations. Ainsi, on voit vite les limites de ce genre de solutions destinées à maîtriser le climat.
Ajoutons à cela que la géo-ingénierie solaire aurait aussi pour conséquence de changer la couleur du ciel. Est-on prêt à dire adieu à notre cher ciel bleu profond pour un ciel laiteux ? L’avenir seul nous le dira !