De quelle façon alimenter la population terrestre sur une Terre qui subit de plus en plus le réchauffement climatique ?
L’agriculture, pilier de la lutte contre le réchauffement
Le changement des pratiques agricoles pour un meilleur respect de l’environnement est un enjeu primordial au 21ème siècle. Il faut dire qu’il va falloir combattre un bouleversement du climat de plus en plus lourd. Quel effet un tel phénomène va-t-il avoir sur la flore, la faune dans les années et les décennies à venir ? La croissance des plantes va-t-elle être impactée ? Les récoltes seront-elles de plus en plus ravagées par les inondations, la sécheresse, les canicules ou encore les gelées tardives comme cela a été vu cette en France et partout dans le monde ? Les valeurs nutritives des céréales vont-elles être dégradées ? Autant de questions auxquelles le milieu de l’agriculture doit faire face.
Le réchauffement du climat est une équation difficile à résoudre pour le monde, essentiellement par rapport aux nombreux dangers qu’il engendre sur la sécurité alimentaire du globe. Afin que les famines ne se répètent pas, phénomène provoquant en plus de fortes déstabilisations politiques, bon nombre de voix affirment qu’il faut revoir nos modes de cultures. De quelle façon ? En agissant « avec la nature, et pas contre elle ». Ainsi, une des meilleures solutions dans ce but a un nom : la permaculture. Cette pratique permet la restauration des sols. Autre solution agricole respectant l’environnement : l’agroforesterie. Il s’agit d’un mode d’exploitation des terres agricoles mêlant des arbres et des cultures ou de l’élevage afin d’obtenir des produits ou services. Le mix arbres et agriculture offre bon nombre d’avantages, essentiellement par rapport à la protection des sols.
Préservations des terres avec les plantes
L’agroécologie doit devenir la norme ! Il s’agit d’une agriculture durable respectant les équilibres environnementaux. Cette politique de production agricole a pour finalité d’améliorer la production alimentaire sans impacter l’environnement. Les buts de l’agroécologie sont multiples et variés : optimiser la fertilité des sols, diminuer l’érosion, sauvegarder les ressources en eau, permettre la biodiversité fonctionnelle, mettre en avant les coproduits ou encore favoriser la diversité génétique.
Pour aider dans la transition agroécologique des territoires, il existe par exemple en France l’Office français de la biodiversité, qui se base sur des méthodes techniques et scientifiques liées à la biodiversité ainsi qu’au domaine agricole. Il est nécessaire que les pratiques agricoles changent et cela passe par l’agroécologie.
Il faut garder à l’esprit que les plantes changent les minéraux en matière vivante, lorsque les paysans transforment le fonctionnement des sols. Ce sont bel et bien les petits producteurs qui offrent la possibilité à la population mondiale de se nourrir. Les plantes sont de magnifiques machines végétales, pouvant changer les éléments en matière organique. C’est pourquoi il est essentiel de les respecter. Les pratiques respectant la vie des sols engendrent un cercle positif pour l’environnement et pour l’agriculture.
Partout dans le monde, les pratiques liées à l’agroécologie se démocratisent. Chacun à son échelle peut agir, même avec des cultures modestes. Les traditions agricoles ne doivent pas se perdre mais s’adapter. Une chose est sûre : les méthodes d’agroécologie permettent de répondre aux enjeux climatiques actuels. Ainsi, même si vous avez un tout petit jardin potager, vous savez ce qui vous reste à faire ! Dites adieu aux pesticides, aux désherbants ou autres intrants qui ravagent le sol. C’est déjà un bon début. Si vous souhaitez en apprendre plus, n’hésitez pas à lire des ouvrages sur le sujet.
Relocalisation de l’alimentation et agroforesterie
Un des enjeux majeurs de l’agriculture de demain est la relocalisation de l’alimentation. Cette dernière doit faire l’objet d’un grand consensus, le but étant de retrouver une autonomie perdue et de diminuer l’effet environnemental du système alimentaire actuel. Or, comment procéder ? À quelle échelle la relocalisation de l’alimentation doit-elle se faire ? Cela doit-il passer par une refonte du régime alimentaire, un repeuplement des campagnes, ou encore une solidification des solidarités entre régions et entre pays ? Les réponses à ces questions passe par le développement des circuits de proximité, un changement des pratiques agricoles (comme vu un peu plus haut) et la fin du gaspillage alimentaire !
Une des solutions en vogue face au réchauffement se nomme l’agroforesterie. Optimisation du sol, bien-être animal ou encore limitation des effets du bouleversement climatique : voici trois bienfaits majeurs de cette pratique. L’agroforesterie est une pratique ancestrale, mélangeant plusieurs usages pour un seul et même sol. C’est une association d’arbres et de cultures ou d’animaux sur une parcelle identique, le but étant de concevoir un micro-climat propre à ce sol afin d’améliorer les rendements des cultures. Un autre bénéfice de la pratique est de permettre à des insectes auxiliaires de se développer. Ainsi, cela restreint l’offensive d’insectes ravageurs et protège les pollinisateurs.
Vous désirez monter un projet d’agroforesterie sur votre parcelle agricole française ? Dans ce cas, il faut contacter un conseiller agroforestier de la Chambre d’agriculture de votre région ou dans l’Association française de l’agroforesterie. Mettez-vous au vert !