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Robots lucioles et fourmis dénicheuses de cancer : la faune, mine d’or pour la santé

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Fourmis renifleuses de cancer et robots lucioles : la nature peut nous aider de façon inopportune pour notre santé ! Des experts se sont servis d’une récompense d’eau sucrée par rapport à l’entraînement d’une espèce de fourmis à dénicher les tumeurs cancéreuses.

Mis en danger par le dérèglement du climat et les activités liées à l’être humain (anthropiques), animaux et plantes sont plus qu’essentiels pour l’humanité. Bon nombre de trouvailles scientifiques ont lieu sur la flore et la faune et sont utiles dans le domaine de la santé.

La nature a créé d’elle-même des éléments permettant de régler des soucis très complexes. Se tourner vers elle est une solution fiable. Des chauffe-plats prenant la forme de peau de calamar ou du mucus de vache utile face aux MST : voici deux découvertes scientifiques sérieuses apparues l’année dernière et prenant leur inspiration dans la nature.

Il est temps d’utiliser la nature à bon escient sans la détruire ! Saviez-vous que le dérèglement du climat met en danger les bourdons ? Impactés par le réchauffement, ces derniers, qui sont d’importants insectes pollinisateurs, subissent déjà les effets des fortes températures. Sur ce sujet, des experts anglais effectuent des recherches poussées pour anticiper le phénomène et sa progression.

Désormais, découvrez plusieurs exemples d’aides apportées par la nature.

Le gombo pour arrêter les hémorragies et les limules pour les vaccins

Cette plante tropicale essentiellement présente dans les plats créoles ou africains est extrêmement utile dans le domaine médical.

Ce légume vert dotée d’une apparence gluante a servi d’inspiration de Malcolm Xing de l’Université du Manitoba (basée au Canada). Ce dernier s’est aperçu que son jus, pressé et ensuite séché, peut changer en poudre, pouvant devenir un gel bioadhésif performant. Il permet ainsi de concevoir un obstacle engendrant la coagulation sanguine.

Ce gel miraculeux a été expérimenté sur des plaies au niveau de plusieurs organes tels que le cœur et le foie d’animaux (chiens et lapins). Ce dernier a arrêté les écoulements de sang en une petite minute. Aucune suture n’a été utilisée. Des tests vont être effectués sur l’être humain dans les années à venir.

Autre aspect à connaître : les limules, types de « fossiles vivants » sont primordiaux pour la sûreté des vaccins. Ces derniers, surnommés « crabes fer à cheval », animaux marins au sang bleu vif atypiques, voire bizarres, sont des points cruciaux pour leurs vaccins et leur sécurité.

Du mucus de vache contre les maladies sexuellement transmissibles et des robots lucioles

Un rapport a recommandé en septembre qu’un lubrifiant composé de mucus de vache pourrait être performant pour limiter la prolifération de MST telles que le VIH ou l’herpès.

Le mucus intègre une protéine nommée mucine qui pourrait posséder des spécificités antivirales. Les spécialistes ont effectué une extraction au niveau des glandes salivaires des vaches et l’ont changé en un gel qui, se mêlant aux virus de petites dimensions, peut les éradiquer. À la suite de tests en laboratoire, les experts ont affirmé que ce lubrifiant pourrait diminuer les dangers d’infections au VIH d’environ 70 %. Pour l’herpès, le risque baisse à 80 %.

Néanmoins, ces recherches en sont seulement à une phase préliminaire. Les lucioles, connus pour éclairer le ciel nocturne, ont servi d’inspiration aux scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Ainsi, ces spécialistes ont pensé et conçu de minuscules robots pouvant produire de la lumière quand ils sont dans les airs. Puis, quand ils seront dotés de capteurs, ces machines pourraient agir de façon autonome durant des tâches de sauvetage dans un édifice dangereux car effondré, là où des robots aux plus grandes dimensions ne peuvent pas se rendre.

Des fourmis pour dénicher le cancer, un parasite de chien et de la peau de calamar

Dénicher des cancers par les techniques modernes (IRM, mammographies …) est la plupart du temps une solution coûteuse et invasive. Ainsi, les experts se dirigent vers d’autres options comme les chiens et les fourmis.

Dans un rapport effectué par L’Université Sorbonne Paris Nord, non encore définie par des pairs, les spécialistes se sont servis d’eau sucrée pour permettre à des fourmis de faire la différence entre l’urine de souris avec et sans tumeurs cancéreuses.

Résultat : près de cent fourmis est parvenu à dénicher le cancer des ovaires et deux genres de cancer du sein dans environ 95% des situations. À titre de comparaison, six mois sont nécessaires pour procéder à la formation d’un chien. Pour les fourmis, il faut compter une petite heure.

Autre trouvaille : un parasite du chien pourrait permettre de combattre les cancers incurables. Une option étudiée est de combattre le cancer via une stimulation du système immunitaire, le but étant que ce dernier cible les cellules tumorales. Un parasite du chien en offrirait la possibilité de le stimuler.

Enfin, une peau de calamar permettrait de garder le café au chaud ou un sandwich. Le céphalopode marin intègre des organes microscopiques nommés chromatophores, ayant une capacité de modifications de dimensions ou de couleur. Puisant son inspiration de ce dernier, le dénommé Alon Gorodetsky, coauteur d’une étude dévoilée dans la sérieuse revue scientifique mensuelle Nature Sustainability, a pensé et conçu de petits îlots en métal. Ce dernier a la capacité d’effectuer un écartement ou une contraction ayant pour effet de concevoir un emballage permettant une régulation de la température.

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