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Le mois de juin a battu un nouveau record de chaleur sur la planète

Si le mois de juin a été particulièrement froid en France, une majorité de l’humanité a été confrontée à des températures supérieures aux normales de saison.

Nous vivons un nouveau record bien triste : juin 2024 est devenu le mois le plus chaud jamais mesuré au niveau international, effaçant le record déjà battu l’année dernière.

Avec son cortège de canicules en Arabie saoudite, en Chine ou au Mexique, juin 2024 est le 13ème mois consécutif à établir un record de température moyenne plus haute que les mois équivalents, à souligné l’observatoire européen Copernicus.

1 300 décès à La Mecque

Plus de 1 300 personnes sont mortes en Arabie saoudite lors du pèlerinage de La Mecque. Le thermomètre a frôlé les 52 °C dans la Grande Mosquée de la ville sainte de l’islam.

En Grèce, les températures de mi-juin (44°C) ont contraint les autorités à fermer l’Acropole. Le nord de la Chine, dont Pékin, a quant à lui été frappé par des températures dépassant les 40°C, tandis que le sud du pays était touché par des inondations. La France, le Kenya, et l’Afghanistan ont également connu des inondations catastrophiques, autre phénomène augmenté sur la planète par le réchauffement climatique, qui réhausse l’humidité maximum dans l’air et donc la force potentielle des pluies.

Au Mexique et aux Etats-Unis, la vague de chaleur mortelle début juin a été rendue 35 fois plus possible par le dérèglement climatique, a affirmé le réseau scientifique de renom World Weather Attribution (WWA). Concernant les incendies en Amazonie, où une sécheresse historique est en cours, juin à conclu le pire premier semestre depuis 20 ans. La « situation d’urgence » à quant à elle été décrétée au Brésil, dans le Mato Grosso do Sul.

2024 : année plus chaude que 2023 ?

Avec cette chaleur de juin, boostée par une surchauffe inédite des océans qui ont absorbé 90% de l’excès de chaleur liée à l’activité humaine, « la température moyenne mondiale sur les 12 derniers mois (juillet 2023 – juin 2024) est la plus élevée jamais enregistrée », précise Copernicus.

La température planétaire de la fin d’année dépendra principalement de l’évolution de la chaleur des océans, qui occupent 70% du globe et dont la température de l’eau en surface se maintient bien au-dessus de toutes les données depuis plus d’un an.

 

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