Leonardo Di Caprio, ambassadeur du tourisme écologique 

Leonardo Di Caprio, ambassadeur du tourisme écologique 

17 avril 2015 0 Par La Rédac

transition énergétique

En plus d’être un acteur qui peut se targuer d’avoir tourné avec les plus grands réalisateurs du monde du 7ème Art, Leonardo Di Caprio est également connu et reconnu pour être un fervent activiste environnemental. Homme de conviction et écologiste convaincu, ce messager de la paix pour l’ONU a décidé de se lancer dans un projet immobilier tout aussi avant-gardiste que fou : la construction d’un complexe hôtelier écologique de luxe sur son île située au large du Belize.

“Le paradis sur Terre”, ce sont les termes dont se sert l’acteur hollywoodien pour définir l’île de Blackadore Caye, un morceau de terre de 4 km² laissé à l’état sauvage qu’il a acheté au gouvernement du Belize en 2008 pour la somme de 1,75 millions de dollars.

Une terre paradisiaque malheureusement menacée par l’érosion de la côte, la pêche abusive et la déforestation de sa mangrove. Des raisons suffisantes pour que l’acteur se mue en investisseur écologiste : l’acteur popularisé par son rôle dans Titanic ambitionne en effet de transformer cette île en complexe hôtelier de luxe 100% écologique constitué de 68 villas de vacances et de 48 maisons individuelles.

Une équipe de scientifiques et d’ingénieurs a d’ailleurs menée une étude environnementale de 18 mois pour évaluer l’impact concret de ce complexe sur son environnement d’accueil. Et pour mener à bien la conception de ce resort, Leonardo Di Caprio s’est également entouré de l’architecte Jason F. McLennan, membres éminent du mouvement de l’écoconstruction. Le développement immobilier du complexe et des activités hôtelières seront par ailleurs assurés par la société Restorative Island.

“L’idée avec Blackadore Caye est d’aller au-delà de ce que signifie la durabilité. Nous ne voulons pas seulement réduire ou éliminer la notion d’impact sur l’environnement, nous souhaitons guérir l’île pour qu’elle aille mieux qu’avant”.

Ouverture de ce complexe : 2018. Mise à prix des demeures : entre 5 et 15 millions de dollars. Le projet s’adresse donc à une clientèle fortunée, qui devra également s’engager dans un programme à vocation pédagogique afin de se sensibiliser aux enjeux majeurs de l’écologie.