Réchauffement climatique : le Canada subit

Réchauffement climatique : le Canada subit

5 avril 2019 0 Par La Rédac

Le Canada fait face à un réchauffement climatique deux fois plus rapide par rapport au reste du monde. Les températures ont augmenté de 2,3 degrés dans le nord du pays depuis 1948.

Un réchauffement deux fois plus rapide au Canada

Selon un rapport gouvernemental mentionné par plusieurs journaux canadiens, le Canada subit deux fois plus le changement climatique que le reste de la planète. En effet, les températures annuelles du pays ont augmenté de 1,7 degré depuis 1948. En comparaison, la température moyenne du reste du monde est de 0,8 degré. Cette hausse des température est encore plus significative dans le nord du pays, qui connait une augmentation annuelle moyenne de 2,3 degrés. Le rapport, commandité par le ministère canadien de l’environnement, déclare que le climat “continuera de se réchauffer dans l’avenir, sous l’influence humaine“.

Une taxe qui a refroidi la classe conservatrice

Ce réchauffement climatique conduit le pays à faire face à de lourdes conséquences environnementales : fonte des glaces, hausse du niveau de la mer, inondations, sécheresses, feux de forêts… Le rapport indique par ailleurs que “les scénarios de réchauffement limité ne se produiront que si le Canada et le reste du monde réduisent les émissions de dioxyde de carbone à près de zéro“.

Justin Trudeau, premier ministre canadien, a fait de la lutte contre le changement climatique sa priorité. La sortie du rapport corrèle avec une mesure politique prise le même jour, qui impose une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) à quatre provinces canadiennes, dont il juge les efforts trop insuffisants. Cette mesure à suscité la colère des dirigeants conservateurs, alors que se tiendront en octobre les élections législatives fédérales.

Cet événement n’est pas sans rappeler les engagements pris par le gouvernement canadien dans l’accord de Paris sur le climat en 2015. Le pays a signé pour réduire de 30% ses émissions de GES d’ici 2030, en comparaison du niveau de 2005.