Troopy : ça roule pour les Parisiens

Troopy : ça roule pour les Parisiens

20 avril 2018 0 Par La Rédac

La ville de Paris est reine quand il s’agit d’être novateur sur la question du déplacement. En effet, depuis plusieurs années, les Parisiens peuvent bénéficier de vélos et de scooters en libre-service. Ces initiatives se développent aux quatre coin de la France. Mais pour la première fois, la start-up Troopy propose la location de scooters trois roues dans les rues de Paris. 

Avec Troopy, du nouveau dans les rues de Paris

Quelques temps après le lancement de CityScoot et Coup avec des 50cm3 électriques à Paris, Troopy démarre son offre de 125cm3 thermiques. Cette initiative permet à la jeune start-up de se différencier, tout “en visant des déplacements via le périphériques et les autoroutes franciliennes”.

A partir du 20 avril, nous lançons le premier service de scooter à la hauteur du Grand Paris. Notre grande différence avec CityScoop et Coup, c’est que nous sommes pas électrique. Comme nous proposons un 125 cm3, nos clients peuvent prendre le périphérique et les autoroutes, et sont assurés pour deux passagers”, explique Axel Vilaseca, PDG de Troopy.

Une flotte de véhicule minimisée

Bien que Troopy présente de considérables avantages face à ses concurrents, il n’en reste pas moins qu’un problème de taille, du moins de quantité se pose. En effet, au démarrage, 30 scooters seront disponibles dans certaines zones géographiques de Paris. D’ici au moins de septembre, leur nombre devrait s’élever à 100.

Cela semble faible niveau quantitatif puisque les concurrents directs CityScoot et Coup disposent d’une flotte de véhicules bien plus importante. Les deux groupes bénéficient respectivement de 1600 et 1700 véhicules en libre-service.

Mais pour le PDG de Troopy, cela n’est pas du tout un problème, bien au contraire. “Nous avons plus vocation à avoir plusieurs villes avec des flottes de 200 ou 300 scooters, plutôt qu’une grosse flotte dans une seule ville”, a-t-il déclaré. “Notre déploiement progressif effraie d’ailleurs moins la mairie de Paris que celui des vélos Gobee, arrivées massivement dans la capitale”.