En effet, au Québec, en Inde et en Bulgarie, Facebook s’est retourné contre la police. Ainsi, à l’occasion du printemps érable en mai dernier, la police de Gatineau, qui avait créé un compte, s’est vue reprocher son agressivité envers les étudiants. Elle a même été comparée à la « Gestapo ». Toutefois, ce compte est toujours actif et continue d’être alimenté par la police.
En Inde, la police a également recueilli des critiques sévères. Sur leur page Facebook, ils incitaient les volontaires à être de bons citoyens et à dénoncer les chauffards en prenant des photos et en relevant les immatriculations. C’est ainsi que l’un des internautes, suivant cette directive, a posté une photo sur laquelle on pouvait voir un policier sur un scooter dépassant les limitations de vitesse.
En Bulgarie, les citoyens font la police sur Facebook : sur le groupe « Photographie un policier », ils postent régulièrement des photos montrant des policiers enfreignant la loi.
Facebook est donc un outil de communication “direct et sympa”, dont la police devrait se méfier.
Source : europe1.fr
Crédit photo : birgerking