A priori, c’est mal engagé car comme nous venons de le rappeler tous les indicateurs sont au rouge et l’infographie Exec, relayée sur BFMTV n’est pas faite pour nous réconforter. Selon cette dernière, notre vie se résumerait en fait, dans le meilleur des cas, à 9 années d’existence. Pour obtenir ce résultat il faut évidemment déduire le temps passé à dormir, le temps dans les transports, mais également le temps passé à étudier ou encore celui que l’on prend pour faire nos courses… Autrement dit, l’ensemble des activités de notre quotidien (comme faire notre toilette) ne ferait pas à proprement parler, partie de notre existence… Mais on est en droit de s’interroger est ce vraiment la bonne manière d’envisager les choses ?
Outre le fait que notre état d’esprit influe très certainement sur notre capacité à nous penser heureux comme l’explique Jean Baudrillard dans son livre La société de consommation, l’article publié à la fin du mois dernier dans le journal les Echos nous mets en garde contre la perception des évènements. D’après une étude de James Gross et Oliver John de 2003 « les personnes sont d’autant plus heureuses qu’elles sont en capacité de réévaluer les situations qu’elles vivent de manière positive ». S’appuyant sur les travaux de chercheurs en neuroscience, le journaliste affirme que des « neurones miroirs existent dans toutes les parties du cerveau » et que ces derniers sont à l’origine de nos capacités d’empathie. De ce fait nous aurions alors « le choix de développer en nous et autour des nous des émotions positives ». Enfin, il affirme qu’il est possible de développer ses prédispositions au bonheur en évoquant notamment les travaux de Jon Kabat-Zinn de l’University of Massachusetts Medical School et préconise d’apprendre à changer son regard afin de développer une vision plus positive sur ce qui nous entoure.
Vanessa Fitoussi.
Crédit photo : ©clickclaker