Elle avait été annoncée comme une journée noire. Le 22 mars, la journée de mobilisation a réuni près de 30 000 personnes dans les quatre coins de la France. Mais comme cela été a prévoir, la situation a une nouvelle fois dégénéré.
Les prémices du rassemblement
Les syndicats de fonctionnaires ont appelé à la mobilisation contre la réforme de la fonction publique. Ils sont rejoints par les cheminots, en colère contre la réforme de la SNCF annoncée par le gouvernement. Ces manifestations interviennent en amont de la mobilisation inédite annoncée par les cheminots.
En début de journée, les différentes manifestations ont pris place et se sont déroulées dans la calme. Sans surprise, c’est à Paris et à Nantes, sujettes aux tensions durant les rassemblements, que des heurs ont éclatés entre les manifestants et les forces de l’ordre, en marge des manifestations.
A Nantes, des tensions sont apparues lorsque le cortège se rapprochait de places symboliques comme la préfecture ou les commissariats. Dans les deux villes, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à faire usage de gaz lacrymogène afin de disperser les manifestants les plus virulents.
La colère des fonctionnaires
Les fonctionnaires sont venus en nombre défendre leur pouvoir d’achat, sujet en attente au gouvernement. Selon France info, ils sont également venus défendre la suppression massive de poste prévue au court du quinquennat. Le gel du point d’indice, qui permet de calculer tous les salaires de la fonction publique, et l’augmentation de la CSG ont également pris part aux revendications. Mais avant tout, ils sont venus défendre leur statut, que le gouvernement souhaite « assouplir ».
Depuis les déclarations du Premier Ministre Edouard Philippe concernant le statut des cheminots, les tensions se font vives. Les prochaines tensions sont attendues d’ici une dizaine de jours. Les cheminots entameront alors leur grève qui courra jusqu’au mois de juin.