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Le mouvement des étudiants grévistes se durcit

Il y a quelques semaines, les universités et leurs étudiants faisaient la une des médias. En effet, face à la réforme prévue par le gouvernement, les (futurs) étudiants ont décidé de bloquer plusieurs campus. Plus grave, ils ont également bloqué des centres d’examens

Une réforme malvenue

Pour beaucoup d’étudiants, la réforme a du mal à passer. Depuis les couacs survenus sur la plateforme Affectation Post Bac (APB), le gouvernement a décidé d’instaurer la sélection à l’entrée des universités. L’été dernier, des milliers de bacheliers s’étaient retrouvés sans affectation, peu importe leur dossier scolaire.

Pour lutter, étudiants et lycéens ont tout simplement occupé des sites universitaires, nécessitant parfois l’intervention des forces de l’ordre. Le ton avait commencé à monter du côté des politiques, et entre les étudiants eux-mêmes. En effet, certains étudiants trouvent inadmissible d’être privés d’enseignement.

Des partiels impossible à passer pour les étudiants

Alors que la période des examens et autres partiels bat son plein, des bloqueurs empêchent les étudiants de les passer. C’est notamment le cas à Arcueil, en banlieue parisienne. Selon BFM TV, ils étaient entre 50 et 100 bloqueurs rassemblés devant la maison des examens, venus empêcher la tenue de ces examens qui avaient été délocalisés. Au cours de la matinée, ils étaient près de 200. Mais ils n’étaient pas seuls: des cheminots et des postiers étaient venus leur prêter main-forte.

Selon le ministère, deux universités restaient bloquées jeudi (Rennes-2 et Nanterre) et cinq perturbées (Limoges, Nantes, Marseille, Sorbonne Université et Paris-8).

Après l’occupation de sites comme Science Po, les forces de l’ordre ne souhaitent plus être indulgentes face aux étudiants. Comme pour la réforme des cheminots, le gouvernement ne semble pas décidé à faire machine arrière.

 

 

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