Depuis plusieurs jours, la démission fracassante de Nicolas Hulot, jusqu’à maintenant ministre de la Transition écologique et Solidaire, a chamboulé le gouvernement. Son successeur, François de Rugy, se retrouve alors avec de nombreux dossiers bouillants sur la table.
Une démission qui illustre le non-intérêt pour l’environnement ?
“Je m’éloigne mais je ne vous abandonne pas, mon geste est fait pour vous servir et pour servir mon successeur. Beaucoup de larmes sont tombées. Celles et ceux qui m’ont écrit, qui chaque jour me tendent la main, me disent merci, me disent ne lâche rien. On ne lâchera rien. Ne doutez à aucun instant que ma démission signifie une forme de résignation. Elle est simplement le signal d’une nouvelle mobilisation. Mon geste est un geste d’espoir, il n’a pas éteint l’espoir“, a-t-il déclaré lors de sa passation de pouvoir.
Alors que l’émotion était au rendez-vous sur les marches de l’Elysée, un lourd travail attend François de Rugy, qui reprend les rênes de la Transition écologique et Solidaire.
Des dossiers bouillants
Alors que 78 % des Français considèrent l’Environnement comme une priorité absolue, la réalité, politiquement parlant, est semble-t-il toute autre. “Le gouvernement va élaborer un calendrier sur la baisse de la part du nucléaire en France. Il va également définir de nouveaux objectifs dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie”, précise le Figaro. Les sujets abordées prochainement sont :
- la neutralité carbone
- la fin des énergies fossiles
- les énergies renouvelables
- la loi de la mobilité
- la fin des voitures essences et diesels
Autant de sujets pour le gouvernement, qui sont de véritables angoisses pour les Français.