2020 a été une année noire, notamment pour l’écologie. La concentration de dioxyde de carbone a atteint des niveaux records. Parallèlement, un peu partout dans le monde, des records de chaleur ont eu lieu. Cependant, il n’y a pas non plus que du négatif : la diminution des trafics aériens et routiers à cause des mesures liées au Covid-19 a permis la réduction des pourcentages de pollution. Voici cinq progressions majeures en 2021 pour l’environnement et notre bonne vieille Terre.
Positif pour l’environnement en 2020 : nouvelles colonies de manchots empereurs présentes en Antarctique
Les colonies de manchots empereurs ont été vues depuis l’espace grâce à des images satellites ! Afin d’être précis, il y en a onze. Ces animaux évoluent dans des lieux compliqués d’accès et où les températures sont extrêmes car proche des – 50 degrés ! Dans le passé, il y avait déjà eu l’identification de trois de ces colonies. Néanmoins, leur existence n’avait jamais pu être validée. Comme l’a signifié le principal auteur de l’étude (un géographe du nom de Peter Fretwell) portant sur ces manchots, la trouvaille permet à la population globale de manchots empereurs d’être estimée à environ un demi-million d’individus.
Come-back des baleines bleues en Géorgie du Sud et découverte de trente espèces marines aux Galapagos
Depuis maintenant plus d’une cinquante d’années, observer une baleine bleue sur les côtes de la Géorgie du sud est un phénomène extrêmement rare. Néanmoins, dans une étude publiée récemment, des experts affirment en avoir vu énormément (beaucoup plus que d’habitude en tout cas). Ainsi, on a jamais autant observé de baleines bleues en Géorgie du Sud depuis l’interdiction de sa chasse, datant d’il y a plus de 55 ans ! Ainsi, fin 2020, l’identification de 55 baleines avait eu lieu. La baleine bleue est connue afin d’être l’animal de plus imposant du monde puisque ce dernier peut atteindre une taille incroyable de trente mètres pour un poids titanesque de plus de 170 tonnes !
Autre aspect positif par rapport à la biodiversité marine : des travaux apparus en août annoncent la découverte d’une trentaine d’espèces. Le lieu de cette incroyable trouvaille est l’archipel des Galápagos, plus exactement dans les profondeurs de la réserve. Ainsi, parmi ces trente nouvelles espèces, on peut notamment citer : étoiles de mers, éponges, coraux ainsi que langoustes. La visualisation de ces espèces s’est effectuée via des équipements spéciaux pouvant atteindre un niveau sous la mer de plus de 3 400 mètres. Il faut savoir que l’archipel des Galápagos est la seconde plus grande réserve marine sur la Terre. Cette trouvaille valide le fait que le territoire des Galápagos est un véritable laboratoire vivant, unique en son genre. Tous les efforts de conservation nécessaires doivent être effectués afin de préserver ce site sur le long terme. Les systèmes biologiques et écologiques de la zone doivent encore être explorés afin d’en apprendre plus.
Aux USA, plus de budget pour les parcs nationaux et plantation de millions d’arbres à Madagascar
Une autre nouvelle positive pour l’environnement nous vient des États-Unis avec Le Great American Outdoors act. Adopté en juillet 2020, ce dernier doit donner un véritable coup de pouce aux parcs nationaux (avec un investissement conséquent de dix milliards de dollars). Comment ? Grâce à une conservation et un entretien plus poussés. Il faut savoir que l’évènement est historique puisque c’est la toute première fois depuis plus de soixante ans que le congrès du pays fait le choix de la dépense budgétaire pour les parcs nationaux américains. Les fonds donneront la possibilité d’un financement plus conséquent dédié aux installations et infrastructures pour ces parcs, comme par exemple les routes, chemins ou encore zones de pique-nique. Avec plus de 325 millions de visites chaque année, cela est plus que nécessaire.
Terminons avec la bonne nouvelle verte du reboisement de Madagascar. Il y a quasiment deux ans, le gouvernement du pays s’est fixé l’objectif de soixante millions d’arbres chaque année. En tout, cette reforestation doit se faire sur une zone de plus de 400 km2. Le projet, qui bénéficie de tout le soutien du président de Madagascar Andry Rajoelina, a débuté en 2020. Ainsi, le jour du lancement du projet en janvier de l’an dernier, ce sont près de 1,2 millions d’arbres qui ont été mis en terre. Parmi eux, on trouve notamment des acacias ainsi que des arbres fruitiers. On se sert même de drones afin de reboiser les endroits les plus inaccessibles et reculés de la zone. Ce projet ne peut être que bénéfique pour le pays et son environnement, qui a vu ces dernières décennies ses forêts naturelles fondre comme neige au soleil.