Une étude apparue dans la célèbre revue scientifique nommée ” Climate Dynamics ” rédigée par des experts de l’Université de McGill dévoile une nouvelle solution de prévision des températures de la planète. Si on se fit à cette dernière, ce qu’on appelle le seuil dangereux (qui correspond à une hausse de 1,5 degrés de la température de la Terre) aura lieu entre les années 2027 et 2041. À la base, la date initiale était … 2052. Ainsi, il est urgent d’agir !
Seuil du réchauffement climatique : usage d’une nouvelle approche scientifique
La nouvelle option utilisée pour la prédiction de la température terrienne se base sur des informations historiques du climat et ne se sert pas des relations théoriques définies de manière incomplète. Cette solution offre la possibilité de déterminer la sensibilité climatique et son incertitude via une multitude d’observations. Elle permet de révéler une certaine quantité d’hypothèses.
Si on se fit aux dires des auteurs, le modèle permet de diminuer de près de 50 % les doutes prévisionnels de la solution dont se sert actuellement le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). À part cette limite du réchauffement qui sera atteinte entre les années 2027 et 2042, les experts ont aussi découvert que le réchauffement prévu était inférieur d’à peu près dix à quinze pour cent. Cependant, ils ont également affirmé que la fourchette d’un réchauffement « extrêmement probable » définie grâce à leur nouvelle option était proche de celle obtenue via des MCG. Ainsi, elle confirme par conséquent cette dernière.
Quels effets au-delà du seuil dangereux ?
Les conséquences du changement climatique sont une augmentation du niveau des mers plus conséquente que ce qui était envisagé, des événements climatiques rudes et intenses (comme par exemple des tempêtes ou encore des sécheresses) mais aussi de plus en plus réguliers, une augmentation des températures moyennes avoisinant les deux degrés d’ici 80 ans si on ne suit pas les trajectoires du scénario le plus ambitieux (dans le but d’atteindre cet objectif, les émissions totales cumulées ne devront pas aller au-delà d’une fourchette de 1 000 à 1 500 gigatonnes de carbone d’ici 80 ans).
Qu’est ce qui est en jeu ? La vie ! En effet, le cycle de l’eau risque d’être totalement chamboulé. Ainsi, les lieux extrêmement pluvieux d’aujourd’hui seront des endroits arides dans le futur. Autre conséquence : la hausse du niveau des mers va submerger la totalité du littoral, forçant les populations à se déplacer sous peine d’être en danger.
Pour ralentir le réchauffement, optez pour la décarbonisation !
Face à cette date fatidique, il faut agir le plus rapidement possible. Ainsi, des pays asiatiques comme la Chine s’engage à la neutralité carbone d’ici un peu moins de 40 ans. Pour le Japon, la date visée est 2050. Même chose pour le Vietnam. Ces différents pays ont opté pour une stratégie sur le long terme de changement poussé de leur société et de leur option de production.
Parallèlement, la France a quant à elle encore un mois afin de dévoiler un plan pertinent dans le but de respecter ses promesses environnementales. Or, à l’heure actuelle, il n’y a toujours pas eu de débat face à la représentation nationale. Emmanuel Macron communique sur le sujet mais cela n’est pas suffisant. Le Conseil d’État exige de la crédibilité et demande un plan sérieux et efficace sur le long terme.
À part les États, la décarbonisation touche également les collectivités et les sociétés. Il est temps que tout le monde se mette au travail et que la coordination soit de la partie. Si rien ne bouge, les conséquences du changement climatiques seront terribles.