Les actions des influenceurs ne respectent pas tellement l’environnement et leurs collaborations sont nocives pour la planète : voici un terrible constant ! Ainsi, il est nécessaire que ces derniers revoient leurs pratiques sous peine de voir leur image fortement impactée.
Un mode de vie critiqué
Voitures de luxe, déplacements en jet, fash-fashion, séjours dans des villas hors de prix ou encore organisation de jeux concours … Les influenceurs sont de plus en plus pointés du doigt à cause d’un mode de vie qui ne respecte pas les combats actuels en faveur de l’environnement. Dans une situation généralisée de crise liée à l’énergie, dans un monde où chacun est amené à effectuer des efforts à son niveau, la vie luxueuse et la mise en scène permanente des influenceurs sont de plus en plus critiquées. Même si la prise de conscience pour l’environnement commence à se faire sentir dans ce secteur, cela est encore bien trop maigre.
Depuis des mois, les critiques se font encore plus vives tandis que les tarifs des énergies grimpent en flèche et que les dirigeants extorquent le peuple à consommer moins et mieux. Ainsi, il y a quelques semaines, le collectif nommé Paye ton influence s’est fait remarquer sur un média écolo (du nom évocateur de Vert.eco). Le groupe a demandé aux influenceurs et autres stars des plateformes sociales de se bouger et de commencer à agir en faveur de l’environnement, le but étant que toute une jeune génération s’empare des sujets écologiques.
Dynamique d’hyperconsommation
Sur le réseau social Instagram, Paye ton influence pointe souvent du doigt les pratiques peu morales et peu respectueuses de la Terre des influenceurs, sans oublier leurs collaborations dangereuses pour la Terre.
Une poignée de semaines auparavant, des étudiants travaillant à l’université Paris-Dauphine rédigeait une lettre ouverte destinée aux influenceurs et influenceurs pour leur exposer leur mécontentement. Dans cette dernière, ils critiquent leurs modes de vie et de consommation. L’avis négatif porte aussi sur la réussite personnelle et professionnelle hors-sol des influenceurs (les plus populaires surtout). En faisant cela, les étudiants affirment que ces célébrités du web poussent les internautes à continuer dans une voie d’hyperconsommation qui ne prend pas en compte le réchauffement climatique actuel. Ce phénomène est évidemment amplifié avec le placement de produits et l’organisation de concours.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a également mis en avant leur fonction essentielle. Effectivement, les influenceurs sociaux et les leaders d’opinion peuvent optimiser l’usage de technologies, de solutions et de modes de vie à faible émission de CO2. Si les influenceurs souhaitent continuer sur la voie du succès, ils seront obligés à l’avenir de penser « bilan carbone bas » et d’engendrer le moins d’émissions possibles. Ils devront aussi faire preuve de transparence et de maîtrise sur ces sujets.
Miser sur des démarches éco-responsables
Ces critiques, gagnant du terrain, sont suivies par l’agence d’influence Follow. Ainsi, le groupe fait preuve d’anticipation et recommande vivement aux concepteurs de contenus de privilégier certains moyens de transport comme le train. Dans le cas contraire, cela peut avoir un effet plus que négatif sur leur communauté et leur image.
En mettant en avant un intérêt pour l’environnement et en montrant son respect et ses actions en sa faveur, l’influenceur engendre de l’adhésion. Autre aspect à prendre en compte : au niveau du business, on constate que les marques s’attardent de plus en plus sur les actions éco-responsables. Une des solutions proposées aux influenceurs, Youtubeurs et autres stars du net est la formation. Pour durer dans le temps sur la toile, il faut dénicher des solutions émettant le moins de dioxyde de carbone possible.
Nous sommes dans une période phare par rapport au réchauffement climatique. Dans les années à venir, les restrictions vont être de plus en plus poussées. Ainsi, les influenceurs doivent apporter leur part. L’important est d’apprendre à les sensibiliser par rapport aux effets de leurs modes de vie actuels. Ainsi, les publications de virées en train ou en vélo risquent de se multiplier sur les réseaux sociaux à l’avenir …