La tête de liste des Ecologistes Marie Toussaint estime que les élections européennes représentent un défaite pour l’écologie. Elle affirme également que ce scrutin ouvre « la porte à tous les risques ».
Hier, Marie Toussaint a déploré une « défaite sèche, amère » pour une « écologie en berne » durant des élections européennes qui ouvrent, d’après elle, « la porte à tous les risques ». « Face à la guerre menée à l’écologie, nous avons tenu bon, mais nous reculons et nous reculons nettement », a reconnu la tête de liste des Ecologistes, expliquant avoir négligé « la force des lobbies et la bataille culturelle qui est menée en permanence contre nous et contre le vivant ».
« Je marchais en première ligne et je n’ai pas su convaincre au-delà de notre socle (…) Je m’en excuse sincèrement », a précisé Marie Toussaint, qui a recueilli à peine plus de 5% des suffrages. « On a beaucoup parlé de 2027 et les résultats de ce soir me font trembler. J’en veux énormément au gouvernement qui a fait la courte échelle au RN », a martelé la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier.
De son côté, Sandrine Rousseau a regretté que son groupe ait été « le premier à fermer la porte » à un liste d’union à gauche, affirmant que les électeurs leur en « ont tenu rigueur ». La député écologiste a souhaité un parti « solide », « constant », dessinant « une ligne » pour réussir « à faire cette union » à laquelle d’après elle « tous les votants de gauche finalement aspirent ». « On les voit en 2019 aller vers Yannick Jadot, à l’élection présidentielle, ils sont allés vers Jean-Luc Mélenchon, là ils sont allés vers Raphaël Glucksmann. J’ai l’impression que le peuple de gauche et écologiste se cherche le récit de la victoire », a analysé Sandrine Rousseau.