Economie circulaire : améliorer le recyclage de l’amont jusqu’à l’aval

Economie circulaire : améliorer le recyclage de l’amont jusqu’à l’aval

25 septembre 2015 0 Par Adrien Rimena

recyclage, papier, carton, tri sélectif, énergie, eau, Nathalie Kosciusko-Morizet

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) a lancé, mardi dernier, un nouvel appel à projets intitulé “Economie circulaire, recyclage et valorisation des déchets” dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA). Les candidatures pourront être déposées jusqu’au 21 novembre 2016. Privilégier l’innovation et aider ces projets à aboutir par le biais de financements sont les leitmotifs de cet appel d’offres.

L’économie circulaire est une économie “verte” produisant des biens et des services, tout en limitant la consommation d’énergie et le gaspillage des matières premières. Elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Selon les estimations, cette économie pourrait permettre chaque année de réduire de plus de 14% le total des émissions … et favoriser la création d’emplois.

Intéressons-nous aux trois principaux axes de cet appel à projets. Premièrement, il comportera une mention « Eco-conception, réparation et économie de la fonctionnalité ». Cette dernière tend à réduire les émissions de CO2, en améliorant les différents procédés utilisés de la fabrication à la mise en rebut du produit.

Second axe, intitulé « Recyclage ». Il aura pour objectif la collecte, le trie et la gestion des déchets issus de l’industrie. Dernier point, Transformation, utilisation et réintégration des matières issues des déchets. Il cherchera à encourager les industriels à incorporer des matières recyclées dans la fabrication de produits finis comme pour le secteur de la plasturgie ou de la métallurgie.

Les projets attendus devront élaborer des solutions permettant de développer le recyclage des déchets en aval des filières REP (responsabilité élargie du producteur) et de créer un centre de tri avec une gestion optimisée. Des efforts devront être faits sur le recyclage des plastiques et composites. L’Ademe souhaite aussi que la filière des combustibles solides de récupération (CSR) soit étudiée.

Les déchets radioactifs, les sédiments, les terres excavées et les déchets biomasse pour la production de biocarburants sont exclus de la nomenclature. La gestion des déchets du BTP et des bio-déchets seront les deux principaux points à développer.

Les entreprises intéressées devront pouvoir justifier d’un montant de financement supérieur à 2 millions d’euros. Celles mobilisant un budget supérieur à 1 million d’euros pourront être aidées partiellement ou uniquement en avances remboursables.