Faut-il vraiment craquer pour le nouvel iPhone ?

Le meilleur téléphone pourrait bien être celui que vous possédez déjà, comme l’explique Nicole Nguyen pour le Wall Street Journal concernant la marque à la pomme.

C’est une question qui revient chaque automne, période traditionnellement choisie par Apple pour dévoiler son nouveau smartphone : faut-il succomber à cette tentation consumériste que promeut la firme californienne à travers d’intenses campagnes promotionnelles ?

À quelques jours du lancement de l’iPhone 17 prévue le 9 septembre, cette question qui cache des tensions de la société moderne entre désir et pragmatisme, innovation et durabilité, mérite que l’on s’y penche profondément. Et la réponse Nicole Nguyen est : « pas forcément ».

Dans un récent article publié sur le Wall Street Journal (WSJ), la journaliste spécialisée tech, démontre que le premier réflexe d’achat d’un nouveau téléphone n’est pas toujours la solution la plus judicieuse.

Et ce, même lorsque votre appareil montre des signes de faiblesse : temps de chargement rallongés, multitâches laborieux, nouvelles fonctionnalités d’iOS qui peinent à s’exécuter, ou cette sensation d’inadéquation croissante entre vos besoins et les capacités de votre smartphone.

L’économie de la seconde chance

Dans de pareilles situations, des alternatives existent pour peu que l’on veuille les explorer. L’idée de remplacer la batterie défaillante, de réparer l’écran endommagé, peut-être même de rafraîchir la coque, peut redonner espoir.

Pour une fraction du coût d’un appareil neuf, votre iPhone pourrait retrouver sa vitalité d’antan. Cette renaissance technologique possède quelque chose de profondément gratifiant : au lieu de jeter et racheter, vous choisissez de restaurer et préserver.

Cette démarche dépasse la simple économie financière pour toucher aux valeurs de durabilité et de respect de l’objet. Mais cette voie n’est pas sans risques : la qualité des réparations varie considérablement selon les prestataires.

Deux options s’offrent à vous : Apple propose ses services officiels avec pièces d’origine et techniciens certifiés (199 à 499 euros selon la réparation, intervention en 30 minutes), tandis que les réparateurs indépendants pratiquent des tarifs plus accessibles, mais avec une qualité variable.

La règle des six ans, facteur décisif ?

Mais même parfaitement réparé, votre appareil conserve ses composants vieillissants. Le processeur et la carte mère continuent d’accumuler les cycles d’utilisation. Que se passera-t-il si une nouvelle panne survient quelques mois après la réparation ? Le processeur sera-t-il capable de gérer les futures mises à jour d’iOS ?

C’est là qu’intervient la règle des six ans, véritable ligne de démarcation dans l’univers Apple. Au-delà de ce seuil, l’obsolescence n’est plus programmée, mais réelle. La firme de Cupertino cesse en effet de déployer les mises à jour de sécurité cruciales.

Un iPhone XS, XS Max ou XR ne recevra pas iOS 26, laissant vos données personnelles vulnérables aux nouvelles menaces cybernétiques. Il s’agit donc du critère ultime : en deçà, réparez ; au-delà, remplacez.