Bonnes pratiques et réglementations : un casse-tête pour les exploitants

Bonnes pratiques et réglementations : un casse-tête pour les exploitants

23 novembre 2020 0 Par Adrien Rimena

Les bonnes pratiques agricoles représentent l’ensemble de règles à respecter dans l’implantation et la conduite des cultures, de façon à optimiser la production agricole tout en réduisant le plus possible les risques liés à ces pratiques, tant vis-à-vis de l’homme que vis-à-vis de l’environnement. Ces bonnes pratiques, et les obligations réglementaires qui y sont liées, s’imposent aujourd’hui aux agriculteurs. Leur évaluation et leur adoption n’est pas toujours aisée dans les exploitations.

L’agriculture a un rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique, et les pratiques agricoles évoluent très vite pour s’adapter à des normes sanitaires et écologiques de plus en plus contraignantes et de plus en plus nombreuses. Au risque de s’y perdre…En France, c’est le Code national des bonnes pratiques agricoles, d’application volontaire en dehors des zones vulnérables, en application de la directive européenne 91/676/CEE du 12 décembre 1991, dite directive Nitrates, qui fait figure de référence en la matière. A ce Code national, s’ajoute le plan d’action Écophyto 2018, dans son axe 2, a vocation à généraliser les meilleures pratiques agricoles économes en pesticides.

Gestion des terres et de l’irrigation, gestion de l’épandage…

Les bonnes pratiques agricoles représentent une série de méthodes que les agriculteurs doivent appliquer afin de protéger leur santé et le bien-être, la santé et le bien-être des personnes qui consomment leurs produits et l’environnement. Elles reposent sur l’application des connaissances disponibles à l’utilisation des ressources naturelles de manière durable afin d’obtenir des produits alimentaires et non alimentaires sûrs et sains, de manière humaine, dans un contexte d’équilibre économique et social. Ces règles doivent prendre en compte diverses thématiques rencontrées sur un site de production. A savoir, l’environnement général du site, la gestion des terres et de l’irrigation, la gestion de l’épandage et le stockage des fertilisants, et la gestion de la protection phytosanitaire.

La mise en œuvre des bonnes pratiques agricoles commence tôt sur l’exploitation par le choix des cultures et des sols, continue jusqu’à la production et à la manutention et prend fin avec l’arrivée des produits dans l’assiette du consommateur. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Une formation, un accompagnement, une sensibilisation et une mise à jour régulière des connaissance sont essentiels pour les agriculteurs et pour toutes les personnes impliquées dans la chaîne d’approvisionnement des produits agricoles et non-agricoles.

Planète Safe aux côtés des agriculteurs

Les exploitants agricoles doivent se tourner vers des organisations comme Planète Safe pour bénéficier de leurs expertises. Cette entreprise accompagne et forme les agriculteurs sur les différentes thématiques liées à leur exploitation et leur environnement socio-économique, pour leur permettre d’exercer leur métier dans le respect de la réglementation, de l’environnement et du contexte agro-économique. Elle intervient sur 4 types de culture : viticulture, arboriculture, maraîchage et grandes cultures.

L’équipe de Planète Safe apporte l’expertise dont l’agriculteur a besoin pour évaluer la mise en place des bonnes pratiques agricoles sur son site de production. Elle intervient directement sur le terrain et identifie les points forts de l’exploitation afin de proposer des plans d’action si besoin, dans le respect des pratiques, des exigences et des convictions de l’agriculteur. Planète Safe peut aussi proposer des modules de formation liés aux thématiques du sol, de la protection phytosanitaire et de l’entretien de la plante.