La pollution de l’air favorise la démence
22 septembre 2021Il y aurait un lien entre exposition aux particules fines présentes dans l’air et danger de démence. C’est en tout cas la conclusion d’experts de la recherche américaine. Les conclusions par rapport aux aspects négatifs de la pollution atmosphérique sur la santé s’accumulent de plus en plus au fil des années. Problèmes respiratoires, soucis cardiovasculaires, cancers ou encore santé cognitive : les effets sont divers et variés.
Un récent rapport démontre que la hausse, même moindre, de la présence de particules fines dans l’atmosphère est mêlée à un danger plus grand de survenue de démence. Cela engendrant notamment une inégalité en plus entre les quartiers d’une même agglomération.
Pollution de l’air et démence : l’étude en détails
Des experts américains de l’Université de l’Etat de Washington se sont attardés sur quatre mille habitants de la zone de Seattle à travers la cohorte Adult Changes in Thought. Dans ces derniers, les spécialistes sont parvenus à l’identification de mille individus ayant connu un diagnostic de démence entre 1994, date de début de la cohorte, et aujourd’hui.
Puis, ils ont procédé à l’évaluation et la comparaison entre elles, des expositions moyennes aux particules fines de chaque individu touché jusqu’à son diagnostic d’un souci de démence (aussi nommé trouble neurocognitif majeur). Conclusion : il y a une différence de 1 microgramme par mètre cube (µg/m3) entre les zones de résidence est mêlé à une augmentation de l’incidence de démence de l’ordre de 16 %.
Les disparités entre les quartiers ne se sont pas effacées malgré les années. Selon l’auteur majeur de ces travaux, cette différence de 1 µg/m3 est semblable à celle vue entre le centre-ville de la ville de Seattle et les quartiers résidentiels situés en périphérie.
Il y a une forte inquiétude autour de cette conclusion puisqu’une différence aussi petite qu’un µg/m3 a possiblement des effets au niveau dangers cognitifs sur une grande population dans les lieux urbains.
Le cerveau sensible à la pollution de l’air
Un récent rapport recommande que de toutes petites particules polluantes présentes dans l’air sale peuvent intégrer le cerveau, engendrant un possible souci cognitif. Ainsi, les femmes présentes dans des endroits où la pollution se révèle être conséquente peuvent être la cible d’un problème cognitif.
La pollution de l’air ambiant s’avère être un facteur de danger conséquent pour divers soucis de santé. Selon la célèbre OMS, neuf individus sur dix évoluent dans un air grandement pollué. Pire : la mauvaise qualité de l’air engendre des millions et des millions de morts tous les ans à l’international.
Est-ce une cause de la maladie d’Alzheimer ?
Il est simple de comprendre la manière dont l’air respiré peut affecter le système respiratoire grâce à des études prouvant que la pollution ambiante est un facteur de survenue du cancer du poumon. Néanmoins, il peut être plus compliqué de savoir comment – ou même si – la pollution de l’air dégrade la santé d’autres organes importants. De plus en plus de preuves permettent d’affirmer que la pollution de l’air est mêlée à un déclin cognitif et qu’elle peut engendrer un nombre conséquent de maladies d’Alzheimer.
Par exemple, un rapport de 2018 dévoile que les individus les plus touchés aux polluants atmosphériques majeurs ont un danger de survenue de démence plus conséquent, alors qu’une autre étude conclut que la mauvaise qualité de l’air engendre près d’un cinquième des démences.
Une nouvelle recherche dans la célèbre revue scientifique Brain appuie cette hypothèse mêlant la pollution de l’air et la survenue de la maladie d’Alzheimer. Elle dévoile aussi un mécanisme possible sur la façon dont les polluants peuvent toucher négativement la bonne marche du cerveau.