5G : L’Arcep va bientôt lancer la procédure d’attribution des fréquences pour un déploiement courant 2020

5G : L’Arcep va bientôt lancer la procédure d’attribution des fréquences pour un déploiement courant 2020

16 juillet 2019 0 Par Vanessa Fitoussi

 

L’Arcep va lancer la procédure d’attribution des fréquences G5 pour un déploiement progressif, dès courant 2020. Au-delà de la connexion internet, cette nouvelle génération de standards pour mobile révolutionnera plusieurs secteurs dont l’autonomisation des process industriels, la géolocalisation et plus globalement l’intelligence artificielle.

Bye bye 3G et 4G

La France va bientôt tourner la page de la 4G et passer à la 5G. Le déploiement de cette technologie sur le territoire hexagonal doit permettre à tous les usagers de téléphonie mobile d’accéder à de nouveaux services, avec une rapidité jamais atteinte. Une fois déployée, les usagers seront connectés au Web avec une vitesse de connexion de 240 Mbits/s, soit 10 fois plus rapide que sous la 4G actuellement. Pour cela les fabricants de téléphonie mobile devront proposer, d’ici 2022, d’autres appareils adaptés à ce nouveau standard. Samsung a d’ailleurs déjà lancé son Galaxy S10 5G, le premier smartphone compatible avec la nouvelle fréquence, vendue dans sa version la plus basique à 1090 euros.

Tout le territoire français sera couvert d’ici 2030

Mais avant tout ceci, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) doit d’abord attribuer les fréquences de la bande 3,4-3,8 GHz aux quatre opérateurs français que sont Orange, SFR, Bouygues et Free. L’Arcep a déjà mis en consultation publique les modalités d’attribution et les obligations pour les candidats à la 5G. Comme pour la 3G et la 4G, la procédure s’effectuera en deux temps : d’une part la cession d’un premier bloc de fréquences à prix fixe pour un maximum de quatre opérateurs, d’autre part la phase d’enchères pour l’acquisition de fréquences additionnelles. Les opérateurs devraient payer quelques milliards d’euros afin d’obtenir des cessions de fréquences sur une durée de 15 ans.

Pour contenter l’Arcep, chaque opérateur doit remplir, avant le 4 septembre 2019, un cahier des charges bien précis et proposer une offre 5G dans deux villes françaises différentes avant la fin de 2020, selon le calendrier fixé par le gouvernement. Après 2020, le déploiement se fera de façon exponentielle pour atteindre 3.000 « sites » en 2022 et jusqu’à l’intégralité du territoire en 2030.

D’autres domaines profiteront de la 5G

La 5G ne profitera pas qu’à la téléphonie mobile et à la connexion internet. Elle va également révolutionner d’autres services ou secteurs d’activité tels que l’autonomisation des process industriels, le fonctionnement des voitures autonomes, la géolocalisation et plus globalement l’intelligence artificielle.