Découverte : une cellule serait en mesure de traiter n’importe quel cancer
25 janvier 2020C’est une révolution, ou du moins cela pourrait l’être dans un futur proche. Des chercheurs gallois viennent de découvrir une cellule qui serait en mesure de combattre et traiter n’importe quel cancer. Plus qu’un espoir une révolution selon certains spécialistes.
La cellule T centre de toutes les attentions
C’est une cellule, la cellule T qui est au centre des attentions ces derniers jours dans le domaine de l’oncologie. Des chercheurs de l’université de Cardiff au Royaume-Uni viennent de découvrir que cette dernière serait à même de guérir n’importe quel cancer. La cellule T présente dans le sang détecterait chaque menace et serait donc capable, dans le lot, de détecter et traiter tout type de cancers sans différence. Agissant avec la molécule MR1, la cellule T qui n’est autre qu’un lymphocyte (globule blanc), signalerait au système immunitaire dans son ensemble l’anomalie métabolique des diverses cellules cancéreuses. Et si des thérapies reposant sur ces derniers lymphocytes existent, elles ne permettaient que de s’attaquer à des cancers restreints, or dans le cas des cellules T en question il en serait tout autre. C’est en fait tous les types de cancers qui pourraient être traités via ce type de cellules. Pas encore proposée aux patients la découverte demeure publié dans Nature Immunology s’impose comme un réel espoir dans un domaine qui cherche sans cesse à prendre en charge et traiter de la meilleure des façons tout type de cancers.
Une première mondiale
Comme le rapporte Garry Dolton, un des chercheurs à la BBC “Nous sommes les premiers à décrire un lymphocyte Tqui trouve MR1 dans les cellules cancéreuses – ce qui n’a jamais été fait auparavant.” Un espoir en somme tant la découverte semble réjouir les divers experts. Ainsi et dans cette lignée, de nombreux ont déclaré être très enthousiaste du potentiel probant de ces cellules T et notamment leurs diverses fonctions immunologiques. Si néanmoins la recherche reste fondamentale, comme toujours les traitements mettront sans doute des années à venir. Daniel Davis, qui n’est autre que professeur d’immunologie à l’Université de Manchester précise que “il ne fait aucun doute que c’est une découverte très excitante, à la fois pour l’avancée de nos connaissances de base sur le système immunitaire et pour la possibilité de futurs nouveaux médicaments, (…) mais cette recherche reste encore éloignée des traitements réels pour les patients” comme le rapporte RTL dans ses colonnes.
Un socle et un espoir donc, qu’il faudra étoffer et approfondir avant peut-être de l’appliquer à l’homme et à grande échelle. Car “s’il y a une chance de traiter chaque patient” comme le rappelle Andrew Sewell – un des chercheurs, la recherche n’a pour le moment été testée qu’en laboratoire et sur des animaux. Il faudra donc en apprendre un peu plus, et surtout sécuriser le processus, avant de passer à l’étape supérieure.