Réchauffement : s’attaquer à la surexploitation de la Terre

Réchauffement : s’attaquer à la surexploitation de la Terre

1 août 2021 0 Par Henri Sorenson

Quasiment la totalité des signes vitaux de la terre sont dans le rouge. Les experts sonnent l’alerte. À peine deux années après avoir déterminé l’urgence liée au climat, sachez qu’il est encore possible de changer le cours des choses en combattant la cause majeure du bouleversement climatique : la surexploitation de la planète. Depuis le 29 juillet 2021, l’humanité vit à crédit ! Cela signifie que toutes les ressources d’un an de la Terre ont été consommé.

Quelles seront les répercussions du réchauffement climatique sur notre société ?

Le réputé paléoclimatologie Jean Jouzel alerte sur les nombreuses et variées conséquences du réchauffement climatique. Le bouleversement lié au climat est à l’œuvre actuellement. D’ailleurs, il est de plus en plus rapide. C’est la conclusion d’une étude signé par environ onze mille experts provenant de 153 pays … effectuée en novembre d’il y a deux ans. Si on se fit aux vagues de chaleur ou encore aux fortes précipitations ayant lieu sur la planète depuis des semaines et des mois, on ne peut que constater que la situation se révèle être extrêmement grave. C’est pourquoi il est temps d’agir le plus rapidement possible et chacun à notre échelle !

Les signes vitaux de la Terre sont faibles

Moins de deux années après avoir déclaré l’urgence climatique, les experts se sont une encore une fois attardés sur la situation de la Terre en étudiant les signes vitaux déjà analysés en 2019 et recueillant près de trois mille signatures en plus. Ils signalent une hausse notable des catastrophes en lien avec le climat : inondations titanesques, pics de chaleur, tempêtes extrêmement puissantes ainsi que terribles feux de forêt. L’année dernière a également été la seconde année la plus chaude depuis le commencement des relevés. Il faut savoir que les cinq années les plus chaudes ont été enregistrées depuis six ans. Et trois gaz à effet de serre — le dioxyde de carbone, le méthane ainsi que le protoxyde d’azote — ont obtenu des taux records l’année dernière et cette année.

Parallèlement, le cheptel de ruminants est de nos jours plus fort de plus de quatre milliards de têtes. Pour une masse située au-delà de celle de la totalité de humains et des animaux sauvages ! Au Brésil, l’Amazonie a disparu de 1,11 million d’hectares l’année dernière. Il s’agit d’un véritable record sur les douze dernières années. L’acidification des océans tutoie elle également un niveau record, ce qui représente un véritable danger pour les récifs coralliens.

Que faire pour lutter contre ce phénomène ?

La crise du Coronavirus a contribué à la baisse de l’usage de combustibles fossiles à l’international. Néanmoins, selon les experts, l’une des leçons primordiales de tout cela, c’est que même une baisse conséquente des transports et de la consommation se révélera insuffisante. Ainsi, il faut rapidement faire plus sous peine de voir le réchauffement s’accentuer, avec des conséquences terribles à la clé.

En avril de cette année, la moyenne par semaine du taux de dioxyde de carbone a (et c’est inédit) dépassé un seuil de 420 parties par million. Il s’agit de la concentration la plus haute jamais définie.