Les sécheresses actuelles sont vingt fois plus probables avec le réchauffement

Vous ne supportez plus les températures extrêmes estivales ? Mauvaise nouvelle. Sans le bouleversement du climat en lien avec les émissions de CO2, une sécheresse semblable à celle de cette année arriverait en moyenne chaque … 400 ans ! Or, c’est bien tous les ans que ce genre de sécheresses pourrait survenir à l’avenir. Chacun peut agir à son niveau avec ces cinq actions : prendre des transports moins polluants ; consommer moins de viande, plus de légumes et manger local ; diminuer ses déchets ; combattre la pollution numérique et diminuer sa consommation d’électricité.

Les sécheresses actuelles vingt fois plus probables à cause du bouleversement climatique

Si on se fie à un récent rapport, la sécheresse qui s’étale sur le continent européen, les USA et la Chine est vingt fois plus possible par le bouleversement du climat actuel. Or, la totalité des plantes doivent avoir de l’eau pour s’épanouir. Néanmoins, certaines espèces font mieux face aux interminables sécheresses. Ainsi, avant de planter : renseignez-vous ! En arrosant moins, vous contribuez à réduire l’intensité du réchauffement et ses effets. Pensez également à opter pour un arrosage écologique comme la récupération de l’eau de pluie.

Une part de la Terre a rencontré une sécheresse d’ampleur inédite cet été, via sa force, mais également par la superficie concernée du phénomène. En effet, trois continents ont été touchés par un déficit majeur de pluies. La sécheresse a concerné plus de 75 % de l’Europe. L’ouest des USA a également été grandement asséché, même le nord-est (ce qui est plus rare). Pour ce qui est de l’Asie, la Chine a connu son été le plus sec depuis soixante ans, mêlé à de multiples records de chaleur.

Sans réchauffement, une sécheresse une fois chaque 400 ans

Le groupe WWA (World Weather Attribution), collectif d’experts mondiaux, qui essaye de définir la présence ou non d’un rapport entre les phénomènes météo d’ampleur et le bouleversement du climat. Dans ce but, ces derniers se servent de modèles de prévision climatique qui procèdent à la simulation d’une Terre sans réchauffement, et effectuent la comparaison avec l’évolution moderne du climat.

Sans le bouleversement du climat en lien avec les fortes émissions de CO2, ce genre de sécheresse arriverait en moyenne une seule et unique fois chaque 400 ans sur la partie nord du globe. Par contre, ce type d’évènement climatique devrait se réitérer tous les vingt ans avec le dérèglement actuel (il s’agit d’une moyenne).

L’augmentation internationale des températures

Le réchauffement est actuellement de +1,2 degré en comparaison aux seuils pré-industriels, et la récurrence de ces puissantes sécheresses sera encore plus conséquente avec 0,8 degré de plus. Effectivement, avec un dérèglement à +2 degrés (devant survenir en 2050), ce genre de sécheresse pourrait se dérouler chaque 10 ans sur le continent européen de l’ouest et chaque année sur d’autres régions de l’hémisphère nord. Même chose par rapport au continent américain. Sans le réchauffement climatique actuel, la sécheresse arriverait une fois tous les 400 ans, et pas chaque vingt ans.

Dans un peu moins de trente ans, dès 2050 exactement, les sécheresses « exceptionnelles » d’une telle ampleur devraient survenir une année sur deux – et pas une année sur trente. Ainsi, il faut s’attendre à ce qu’il y ait de moins en moins d’eau les années du 21ème siècle passant. Il est également nécessaire de prendre en compte que des régions spécifiques du monde sont plus fragiles en comparaison à d’autres. C’est pourquoi il faut agir individuellement et collectivement dès maintenant ! Dans le cas contraire, nous devons subir de plus en plus régulièrement de lourdes sécheresses et ses effets, aux quatre coins du globe.