Agro-écologie : Accord sur la création nouveau laboratoire franco-chinois

Agro-écologie : Accord sur la création nouveau laboratoire franco-chinois

10 février 2020 0 Par Adrien Rimena

Le 16 janvier dernier, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) recevait une délégation de la China Agricultural University (CAU). Lors de cette rencontre, Philippe Mauguin, le PDG de l’INRAE et Peimin Jiang, le président du conseil de la CAU ont signé la création conjointe du Laboratoire international associé sur l’agro-écologie et le développement vert agricole. À travers cette démarche, les deux délégations espèrent accompagner le mouvement de transition dans lequel s’engage l’agriculture mondiale.

Un laboratoire pour tisser des liens entre la France et la Chine

Pour le groupe de travail franco-chinois, l’objectif est « d’organiser la collaboration entre plusieurs établissements français de recherche et d’accompagner la transition de l’agriculture vers un modèle plus durable, multi-performant, fondé sur les principes de l’agro-écologie, tant dans les plaines céréalières du nord de la Chine qu’en France ». Ce laboratoire représente pour la France et la Chine un nouveau partenariat qui démontre des bonnes relations entre les deux pays. Fruit d’un travail de plus de trois ans, la construction de cette nouvelle structure scientifique avait été mise en avant lors de la rencontre entre les présidents respectifs de chaque pays.

Le laboratoire s’appuiera sur plusieurs unités de recherches en France et en Chine, à savoir l’unité agro-écologie de Dijon, l’unité Eco&Sols de Montpellier et l’unité Agro-écologie, innovations, territoires (AGIR) de Toulouse et par le College of Resources and Environmental Science en Chine.

Accompagner une agriculture durable et raisonnée

La création de ce laboratoire devrait permettre à l’agro-écologie de progresser durablement en pensant les méthodes de l’agriculture de demain. Lors de la rencontre, les deux délégations ont évoqué une structure qui produirait « des connaissances pour promouvoir des systèmes agricoles qui se fondent plus largement sur la biodiversité et sur les agroécosystèmes, à différentes échelles : du champ jusqu’à l’échelle continentale. »

Ce projet entend bien accompagner également la prise de conscience citoyenne vis-à-vis de la nécessité d’une transition écologique forte dans les domaines agricoles. Ainsi, le laboratoire espère avoir une « forte dimension liée à l’enseignement et à la formation des futurs cadres qui conduiront cette transition écologique ».