Confinement : les conséquences visibles depuis l’espace

Confinement : les conséquences visibles depuis l’espace

26 mars 2020 0 Par Henri Sorenson

 

Depuis le début du confinement, qui concerne à présent un tiers des habitants de la planète, la vie tourne au ralenti sur Terre. Plusieurs satellites nous montrent une baisse considérable des activités dans les lieux touristiques, les sites industrielles ou les agglomérations. Une situation qui a forcément des effets bénéfiques sur la planète.

Une réduction significative des émissions au-dessus de la Chine

En Europe, en Asie, en Amérique et maintenant en Afrique, plusieurs Etats ont demandé à leur population de rester à la maison. Ainsi, le confinement concerne à présent plus de 2,3 milliards de personnes, soit environ un tiers de la démographie mondiale. Les conséquences de cette mise en quarantaine collective sont évidemment visibles sur les lieux les plus visités de la planète, que ces derniers soient touristiques, liés à des pèlerinages ou tout simplement piliers de l’activité urbaine des agglomérations.

Les satellites ont mesuré l’impact du confinement sur la planète et constaté une baisse des activités humaines. Cette baisse a évidemment eu pour conséquence la réduction significative des émissions au-dessus de la Chine entre janvier et février, quoique les satellites aient détecté une reprise de l’activité ces derniers jours.

L’Italie et ses villes fantômes

À Venise, les satellites ont pu observer que les bateaux ne remuent plus les sédiments depuis le début du confinement en Italie, pays frappé de plein fouet par la pandémie du coronavirus. Quelques photographies montrent des canaux à l’eau claire, des bancs de poissons et même un dauphin dans le port de Venise. On doit essentiellement ce phénomène à la disparition des bateaux à moteurs qui remuent les boues au fond de l’eau, la rendant opaque.

A Milan, il n’y a presque plus personnes dans les rues. Cette ville à la croisée du luxe, de la mode et du tourisme historique voit ses rues se vider de monde. Il n’y a plus personnes, ni les groupes de touristes et vendeurs à la sauvette, ni les Italiens pressés ou les jeunes branchés.

La Californie en quarantaine

En Californie, le péage de Bay Bridge, devant lequel les automobilistes de San Francisco doivent en général s’attendre à d’importants bouchons, surtout aux heures de pointe, est maintenant désert. Quant au « campus » de Google et au site NASA Ames déserts à Mountain View, ils subissent également la crise du coronavirus. L’on constate une disparition quasi-totale de la circulation sur ces sites. Google ayant demandé à ses employés de rester chez eux, tout comme le centre Ames voisin, où travaillent les chercheurs de la NASA.