Tout ce qui va changer pour l’écologie en 2021

Tout ce qui va changer pour l’écologie en 2021

19 janvier 2021 0 Par Laïla Clerc

Nous voilà en 2021 ! Avec la nouvelle année, une multitude de mesures écologiques vont arriver. Parallèlement, différentes obligations et réglementations ont également fait leur apparition ce mois-ci.

Quelles sont les mesures écologiques majeures pour cette année ?

En 2021, le malus automobile est beaucoup plus sévère. En effet, ce dernier se voit nettement renforcé. Ainsi, la totalité des véhicules produisant plus de 133 grammes de dioxyde de carbone, face à 138 l’année dernière par kilomètre seront dans l’obligation de régler une taxe allant de cinquante euros jusqu’à trente mille euros en fonction du pourcentage de dioxygène produit par kilomètre.

Il n’y a pas que les voitures qui sont concernés par les mesures écologiques. Ainsi, des mesures sont aussi appliquées aux vélos. Par exemple, un crédit d’un montant maximum de 300 euros pourra être donné aux personnes désireuses de procéder à l’installation d’une borne de recharge destinées aux bicyclettes électriques. L’emplacement de cette dernière devra se faire sur la place de stationnement résidentielle. Toujours par rapport aux vélos, ces derniers pourront également désormais avoir une carte d’identité. En effet, les bicyclettes proposées en commerce posséderont un seul identifiant, qui comportera les coordonnées du propriétaire gravées dessus. Concernant les bicyclettes vendues d’occasion, elles devront quant à elles se doter de ce fameux identifiant le premier juillet de cette année au plus tard. L’utilité de cette nouvelle mesure ? Restreindre le plus possible les vols de vélos. Effectivement, tous les ans, près de 300 000 ménages subissent des vols de bicyclettes.

Une autre mesure écologique majeure est d’optimiser la rénovation énergétique. Pour cela, la disponibilité du dispositif MaPrim’Renov sera étendue à tous. Ainsi, une aide sera offerte aux travaux de rénovation énergétique destinés aux logements. Les travaux commencés dès début octobre pourront profiter de cette aide.

Interdictions de produits plastiques à utilisation unique

Il n’y a pas que les sacs de course qui sont interdits en 2021 ! Désormais, la vente de produits plastique à usage unique sera limitée. En effet, l’interdiction va notamment concerner des objets tels que par exemple les pailles, les couverts, les couvercles de boissons ou encore les tiges pour ballons. Par contre, ces différents produits ne seront plus du tout en vente à partir du 1er juillet puisque les distributeurs disposent de six mois afin de procéder à l’écoulement de la totalité des stocks.

Concernant les sociétés et les établissements publics, ils ne seront plus autorisés à vendre des bouteilles plastiques. Ainsi, si votre employeur en a encore, dites-lui ! Des solutions alternatives existent. Ainsi, pourquoi ne pas opter pour une fontaine à eau, des gourdes ou bien des tasses en céramique ?

Pour ce qui est de l’objectif du « 0 plastique à usage unique », la progression est nettement plus lente. En effet, la « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » définit un objectif qui sera rempli … dans 19 ans, soit en 2040 ! Malheureusement, les mers et les océans ne pourront pas supporter autant de déchets d’ici-là …

Qualité de l’air ambiant : la création d’un indice national plus pertinent

En France, quel est le sujet majeur de préoccupation par rapport à l’environnement ? Il s’agit de la qualité de l’air. En tout cas, c’est un aspect essentiel de la santé publique car environ 48 000 morts prématurées sont engendrées chaque année à cause de la pollution de l’air. Afin de définir la qualité de l’air ambiant, un indice est utilisé. Il se nomme ATMO. Ce dernier est défini grâce à des concentrations dans l’air de différents polluants. Les voici : SO2, NO2, O3 ainsi que PM10. Conçu il y a plus de 27 ans, il n’avait jamais connu de changement … jusqu’à aujourd’hui !

Désormais, ce fameux indice va intégrer un nouveau polluant réglementé : PM2,5. Désormais, ce dernier offrira également la possibilité de donner une prédiction à l’échelle de chaque établissement public de coopération intercommunale, même par rapport à la commune, sur la totalité du pays, en prenant en compte l’outre-mer.