Seulement 3% de mammifères sauvages sur la planète

Seulement 3% de mammifères sauvages sur la planète

8 juin 2021 0 Par La Rédac

Quand on parle des mammifères sauvages, ce sont la plupart du temps les rois de la savane, les lions, ou encore les rhinocéros auxquels on pense. Des animaux ayant plutôt une bonne image mais qui sont aussi et surtout extrêmement menacés. Par contre, l’image des mammifères présents dans nos latitudes (et donc notamment en Europe) est beaucoup plus négative : le sanglier ou le campagnol, qui dégradent les cultures, les prédateurs caractérisés de « nuisibles », le loup ou l’ours, véritables dangers pour les troupeaux ou encore les grands ongulés (il s’agit de mammifères placentaires dont la plupart ont un ou plusieurs sabots situés à l’extrémité de leurs membres) qu’on connaît peu.

L’être humain est l’ennemi numéro 1 de l’animal sauvage

Une chose est sûre : le plus grand danger pour les espèces sauvages est … l’homme. Cela n’est guère surprenant. D’ailleurs, le phénomène est même extrêmement ancien. En effet, entre 50 000 et 7 000 ans avant notre ère, l’extinction de près de 50 % des espèces (il s’agit de gros animaux pesant plus de 45 kilos) de la « mégafaune » du Quaternaire (période géologique) a eu lieu.

Une des causes de cette disparition brutale et conséquente est la prolifération de l’être humain, l’expansion de la chasse et l’altération des habitats naturels. Depuis, il y a eu un effondrement du taux de mégafaune alors que celles des humains et des animaux domestiqués a continuellement et fortement augmenté.

Les trois pratiques que sont l’élevage, la chasse ainsi que l’agriculture ont baissé grandement les stocks d’animaux terrestres et marins sauvages tout en augmentant considérablement ceux d’autres animaux que sont bovins, buffles d’eau, chevaux, chameaux, moutons, porcs ainsi que volailles. Désormais, le taux de vertébrés sauvages est beaucoup plus petit que celui du taux des animaux domestiques.

Ainsi, le contexte est plus que préoccupant. Néanmoins, cela n’est pas forcément sans espoir lorsqu’on voit d’un côté la sensibilisation citoyenne par rapport à la question du vivant et d’un autre côté le niveau de performances des politiques de sauvegarde ou de réintroduction des espèces.

Il est nécessaire de repenser notre mode de vie actuel

La population internationale a triplé depuis plus de 70 ans (1950 exactement). Actuellement, nous sommes environ huit milliards de personnes à être sur la planète. En effet, c’est plus le mode de vie, que le nombre, qui est problématique de nos jours.

Depuis ces dernières, les actions pour la planète se multiplient. D’ailleurs, il existe même un Jour de la Terre le 22 avril depuis plus de 50 ans. Cette journée-là, chaque citoyen doit effectuer un geste en faveur de la nature. Cela peut notamment être de consommer local, de bouger à vélo ou encore d’apprendre à découvrir la biodiversité. D’ici trente ans, la population sur la planète va atteindre la barre fatidique des dix milliards d’habitants.

Or, ce n’est pas forcément le nombre qui pose problème mais le mode de vie. Prenons un exemple pour illustrer cela : un Africain, lorsqu’il accède à l’eau, utilise à peu près cinquante litres chaque jour, tandis qu’un Français va en utiliser 150 litres … Et un Américain deux fois plus !

Mammifères : le bétail avant tout !

Si l’on regarde le taux de mammifères sur la Terre, on observe que près de 77 % sont du bétail élevé par et pour l’être humain, 30 % correspondent aux Hommes, et 3 % uniquement sont des animaux sauvages.

Depuis des années, le combat contre le bouleversement du climat demeure de plus en plus significatif. Il faut dire que depuis six ans, les records de chaleur se multiplient. Jusqu’en 2040, au minimum, le phénomène de réchauffement devrait continuer, peu importe les émissions produites. Le futur se définit dans les décisions et priorités définies pour les quinze prochaines années.