Les très bonnes nouvelles pour la planète en 2022

Les très bonnes nouvelles pour la planète en 2022

1 février 2023 0 Par Guillaume

L’année dernière, les mauvaises nouvelles pour la Terre ont été multiples. Or, il y en a tout de même plusieurs de positives. Elles offrent un réel espoir pour le futur. Le bilan n’est finalement pas si négatif que cela malgré la sécheresse, les canicules répétitives, les terribles incendies et les inondations. Découvrez ces bonnes nouvelles pour la Terre en 2022.

Les rejets de gaz à effet de serre en diminution dans le pays

La 27ème COP n’a pas tenu ses promesses. Aucun engagement pour diminuer les rejets de gaz à effet de serre n’a été pris. Ainsi, la promesse de garder le réchauffement climatique anthropique en-dessous des 1,5 degré devient maintenant quasiment impossible.

Or, le Haut Conseil pour le climat affirme dans son rapport de l’année dernière qu’en France, les rejets de GES en 2021 ont été de 3,8% en dessous de leur seuil de 2019. Ce groupe a pour mission de déterminer les politiques publiques par rapport au combat face au dérèglement du climat. Ces données restent encore à confirmer dans les milieux agricoles et du transport. Pour le BTP, le secteur industriel et l’énergie, les chiffres sont sur une bonne pente même s’ils sont éloignés des objectifs définis par l’UE en 2021 : une baisse des rejets de 55 % entre les années 1990 et 2030. Afin d’y parvenir, il faut multiplier par deux le rythme annuel.

On ne connaît pas à l’heure actuelle les données pour 2022. Or, si on se fie au Citepa, qui effectue l’inventaire des rejets de gaz à effet de serre dans le pays, il y a stabilité pour les six premiers mois de l’année en comparaison à 2021. On peut dire que cette vision ressemble à voir du positif dans le négatif !

La sobriété avant tout !

Un mal pour un bien donc. La crise liée à l’énergie a été plus qu’amplifiée par le conflit ukrainien. Un contexte difficile qui a poussé les gouvernements à s’interroger sur la sobriété énergétique.

Depuis des années, les experts connaissent la situation. Si nous désirons préserver notre climat, il est impératif de baisser les consommations d’énergie. Comment ? En faisant évoluer nos modes de vie et en changeant nos sociétés. La situation géopolitique actuelle a permis de mettre sur le devant de la scène ce sujet. Par exemple, des édifices ne sont plus éclairés depuis des mois dans des pays comme l’Allemagne et l’Italie. En France, des agglomérations éteignent l’éclairage public la nuit. Autre mesure : une prime de sobriété est donnée à ceux qui font le choix d’une inscription sur un portail de covoiturage.

Et les magasins ferment lorsque le chauffage – ou la climatisation – est activée. Conclusion : dans le pays, la consommation de gaz a baissé en octobre de l’année dernière : 19 GWh alors qu’elle était de 30 GWh au même mois de 2021. Sans aucun doute la conséquence d’une météo plus que favorable. Pour ce qui est de l’électricité, une diminution de la consommation d’environ 7 % a eu lieu en octobre 2022. Elle a été de – 6,5 % pour novembre de cette même année, en comparaison aux années 2014 à 2019.

Autres mesures

Moins d’investissements à destination des énergies fossiles : voilà une solution pour notre planète. Financer les énergies fossiles, c’est financer la mort : cette phrase a été entendue durant la COP27. Lors de la COP26, bon nombre de pays et acteurs publics ont pris l’engagement de stopper les projets d’extraction et de production de gaz, de pétrole et de charbon. C’est notamment le cas de la France. Exception faite avec les centrales pouvant être utiles à la transition énergétique de territoires en développement.

Des investisseurs internationaux majeurs ne misent plus dans les énergies fossiles, ce qui n’est malheureusement pas le cas de la Chine et ses quelque 24 milliards d’euros d’investissements dans une des sociétés qui rejette le plus de dioxyde de carbone à l’international.

D’autres bonnes nouvelles pour la planète sont tombées en 2022 mais passées inaperçues. Parmi elles, la publicité est désormais terminée pour les climatosceptiques. C’est un choix fait par les géants Google et YouTube qui solidifient leurs règlements face aux publicités, et même plus grandement contre les contenus remettant en cause le dérèglement du climat. Signalons également le choix de la Finlande d’être neutre en carbone dans douze ans ou encore le succès des éoliennes aux USA, qui pour la première fois ont conçu plus d’électricité que le mix charbon et nucléaire.

La biodiversité du continent européen a aussi de l’espoir avec les nombreux efforts des programmes de réintroduction, mesures de protection juridique et sauvegarde des habitats. Sachez également que le nucléaire français cause moins de 4 gCO2e/kWh, que le tarif du solaire est en chute, que l’éolien offshore est quatre fois moins coûteux en comparaison au gaz et enfin que l’Allemagne va dire adieu au charbon en 2030.